Une nouvelle rubrique du blog : « Je me souviens ».

C’est tout simple : au fur et à mesure que ce blog prend un peu d’ampleur (et que le stock de notes de lecture publiées sur Sens Critique en 2010-2013 tend, enfin, à se résorber), je m’aperçois, notamment au cours de discussions amicales à la librairie Charybde (129 rue de Charenton 75012 Paris) et autour d’elle, que j’ai souvent envie d’évoquer des lectures effectuées avant 2010 (c’est seulement à cette époque que j’ai commencé à tenter de commenter, systématiquement, mes lectures au fil de l’eau).

Or, même si je relis certains textes assez régulièrement (disons en gros 10 à 15 % de mes lectures annuelles), je ne peux pas relire intégralement un roman pour en faire une « véritable note de lecture » à chaque fois que j’aurais envie de l’évoquer dans une discussion : quoiqu’il puisse être parfois dit ici ou là, il y a beaucoup trop de nouveautés intéressantes à lire (une nouveauté étant, rappelons-le, un texte non encore lu, qu’il ait été écrit en 1958 ou en 2014) pour que je puisse consentir un tel effort de « retour sur mémoire ».

Dans cette nouvelle rubrique « Je me souviens », je me contenterai donc d’évoquer brièvement, sans relecture intégrale mais en ayant le livre à feuilleter sous la main, les points saillants de la trace qu’a su créer en moi tel ou tel texte, et qui me donne toujours autant envie de le partager avec qui en voudrait. En lisant les premiers billets de cette rubrique, vous remarquerez sans doute que je mentionne aussi, en général, les circonstances de la rencontre avec tel ou tel livre : une lecture, c’est aussi – souvent, mais pas toujours – associé à un moment et à un lieu ; du coup, je raconte un peu ma vie par (micro-, livro-) bribes, j’espère que ça ne vous gênera pas trop.

Dans les semaines qui viennent, j’évoquerai donc certainement, par exemple, Francis Walder, Léon-Paul Fargue, René-Victor Pilhes, William Golding, Tony Hillerman, Jean Giono, Mario Vargas Llosa, Jorge Amado, Anne Nivat, Hervé Jaouen, Alona Kimhi, pour ne citer que les premiers qui me viennent à l’esprit.

Voilà, voilà, j’espère que ces billets, bien que le plus souvent très brefs, vous plairont néanmoins.

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René Magritte, La mémoire, 1938.