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Note de lecture : « La vague de l’océan » (Ambrose Bierce)

Quatre hilarantes nouvelles de mer, avec tout le sens de l’absurde – et de la métaphore travaillée au long cours – du fantasque Ambrose Bierce. x Au moment où je sortais, elle me cria que je n’étais qu’un vieux goujat et un sale type, et qu’elle espérait bien que je ne reviendrais jamais, jamais. Du … Lire la suite

Note de lecture : « Lëd » (Caryl Férey)

Dans le froid glacial de la deuxième plus grande ville polaire du monde, au cœur de la Sibérie arctique, une enquête policière d’abord presque anodine qui fait vaciller les certitudes et les arrangements commodes d’une lisse façade post-soviétique. x Deux millions et demi d’hommes relevaient des différentes structures de sécurité, auxquels il fallait ajouter les … Lire la suite

Note de lecture : « Cassandre à bout portant » (Sandra Moussempès)

Collecter des particules de soi, les tamiser en puissance et en finesse, nous les offrir comme méditations et comme munitions : la poésie de Sandra Moussempès poursuit son cheminement redoutable. x Objets féminins non identifiésDes princesses filmiques échappées d’un couvent orienté à l’Est savent depuis longtemps jusqu’où elles peuvent allerElles se sont réfugiées dans une … Lire la suite

Note de lecture : « Printemps silencieux » (Rachel Carson)

En 1962, la première démonstration à grande échelle et à vaste retentissement du cynisme meurtrier des industriels de l’agrochimie. Et si tout cela avait encore beaucoup trop peu changé ? x Fable pour demain Il était une fois une petite ville au cœur de l’Amérique où toute vie semblait vivre en harmonie avec ce qui … Lire la suite

Note de lecture : « Sunny girls » (Sandra Moussempès)

Parmi des créatures hollywoodiennes ensoleillées qui ne sont évidemment pas seulement ce qu’elles semblent en première intention, la poésie méticuleuse et sauvage de Sandra Moussempès se déploie et se ramifie. x La chaleur des plateaux, on peut extraire cette chaleur. « Votre corps soutient une veilleuse, vous êtes alangui » – titre du premier dialogue – Le … Lire la suite

Note de lecture : « Votre session va bientôt expirer » (Karl Nouail)

Huit nouvelles décapantes à propos d’un très breton serviteur de la Mort, furieusement modernisé depuis l’époque ancestrale de la faux et de la charrette. x Il traversa la plage sans tricher, sans rentrer son ventre, mais en faisant attention à se tenir bien droit. Son corps était chaud à l’intérieur comme à l’extérieur et le … Lire la suite

Note de lecture : « Finir les restes » (Frédéric Fiolof)

La nécessaire colère du deuil des parents comme vous ne l’avez jamais lue. Une magie poignante et salutaire. x Je suis l’humble orphelin selon l’ordre des choses. L’ordre des chiffres. 1 + 1 = 0. Faut-il s’en prendre à l’arithmétique ? Absurde. Ferme ton clapet. Avance. Marche dans la nuit de ta petite poésie ventriloque. … Lire la suite

Note de lecture : « La fabrique de la terreur » (Frédéric Paulin)

Troisième volet brillant d’une plongée romanesque dans les mutations permanentes du terrorisme islamiste contemporain, dans les aveuglements partiels et dans les trains de retard qui le servent – pas toujours là où le réflexe obsidional occidental les localiserait d’abord. x Une gifle. Mohamed a reçu une gifle de trop. Son vrai nom c’est Tarek. Sa … Lire la suite

Note de lecture : « Le journal d’un manœuvre » (Thierry Metz)

Sur un chantier de construction et dans ses interstices laissés libres, l’écriture hautement fourchue du songe silencieux d’un ouvrier de l’extrême bas de l’échelle. x 16 juin. – L’agence de travail temporaire m’a trouvé un emploi dans une coopérative ouvrière. Huit heures par jour. Salaire minimum. Après les abattoirs, l’usine, je retourne dans le bâtiment. … Lire la suite

Note de lecture : « Vivonne » (Jérôme Leroy)

Entre les réalités doubles de la poésie et du Sig Sauer, dessiner avec un poète des rivages et des chemins une échappée vers la Douceur à travers l’Apocalypse. Un grand roman comme une somme provisoire de tout un univers. x Alexandre Garnier pleurait dans son bureau et il ne savait pas pourquoi. Il ne pleurait … Lire la suite

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