La côte ouest du Groenland comme marqueur indistinct d’une époque. Un magnifique et rusé carnet de voyage. x L’ours se tient immobile, à quelques mètres. Je fais face au sommet de la chaîne alimentaire et je retiens mon souffle ; c’est la moindre des choses quand on dévisage le seigneur de la banquise. Je sais … Lire la suite
Autour d’une incursion suicidaire et d’un siège épique, un quatrième volume qui met sournoisement en place le décor d’une vraisemblable apothéose de la grande saga de la Gaule celtique. x Des étrangers dans mes murs. Pas même des Bituriges, ni des parents sénons de mon épouse. De parfaits étrangers : des Éduens et quelques Séquanes, … Lire la suite
Entrez dans la fiction Ouest, à vos joyeux risques et périls, et découvrez en cahotant dans l’ellipse cet inimaginable bien particulier. x On se cravachait. Les choses sont un peu floues. On avait bu de la vodka après le travail, après le repas du soir, dans la chambre, et quelqu’un avait sorti une longue baguette … Lire la suite
Les fauves hors de la cage, la férocité sociale libérée. Une superbe fable gouailleuse et élégante, ne faisant aucun prisonnier. x Bertrand Belin nous avait régalés en 2015 avec son étonnant « Requin », dans lequel la proximité d’une noyade devenait le stupéfiant prétexte à peser une vie et ses secrets enfouis, petits ou grands, aussi bien … Lire la suite
Une poésie combattante et acérée de la sidération face à la fermeture des frontières et des cœurs. x La collection Al Dante des Presses du Réel nous avait déjà offert, il y a quelque temps, la belle surprise du « Terreur, Saison 1 » d’Éric Arlix. En octobre dernier (2018), on eut la joie d’y voir surgir, … Lire la suite
Chorale et funeste, la poésie inquiétante et puissante de l’écrasement souterrain, accidentel ou suicidaire. x Regarde : c’est un musée des morts qu’on aurait déterré. (→ CELUI OU CELLE QUI DIT « REGARDE » SANS POUR AUTANT GUIDER) En préliminaire, Guillaume Vissac décrit ainsi la naissance de ce texte d’une force maligne qui va et d’une beauté … Lire la suite
Dans les replis d’une captivité, et d’une confession dans la confession, des vérités jusqu’alors soigneusement tues se font jour dans la grande saga gauloise celtique. x Avec n’importe qui d’autre que mon frère, j’aurais refusé la reddition. Je me serais fait tuer. Même avec Ségovèse, je n’ai pas vraiment eu conscience de me rendre. J’ai … Lire la suite
Los Angeles, années 1960. Sexualité débridée, désir refoulé et obsession comptable, dans l’arène de Griffith Park. x Il a quitté Phoenix au matin à l’aube naissante, lorsque le monde est mauve ; et il a aperçu, sur l’autoroute, des nuées d’oiseaux fantomatiques attroupés sur la chaussée, à la recherche de Dieu sait quoi – sûrement … Lire la suite
Tremate, tremate, le streghe son tornade Tremblez, tremblez, les sorcières sont de retour x Comme celles et ceux qui suivent ce blog de près le savent sans doute déjà, la librairie Charybde est associée depuis février 2018 à Ground Control, ce lieu étonnant situé à deux pas de la gare de Lyon (au 81 rue … Lire la suite
Le pouvoir brut du récit, l’arrangement de la mémoire, la performance de la vocifération. Le post-exotisme dans toute sa splendeur noire et rusée. x Comme nous l’avions noté ici même à propos des « Haïkus de prison » de Lutz Bassmann, comme le décortiquait en profondeur Lionel Ruffel dans son « Volodine post-exotique », et comme le rappelle fort justement … Lire la suite