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Note de lecture : « Deux cents et quelques commencements ou exercices d’écriture ou de lecture amusants » (Marc Cholodenko)

En réinventant à chaud l’art endiablé du commencement, et en le passant sauvagement au mixeur, injecter une inventivité insoupçonnable dans l’éventuelle fatigue romanesque. x Mais la nuit était arrivée comme le personnage qui entre juste pour annoncer « trop tard » et apprendre à l’assemblée qu’une minute plus tôt c’était possible encore et qu’il n’était plus temps … Lire la suite

Note de lecture : « Albert et l’argent du beurre » (Laurent Rivelaygue)

Détournement joyeux de sitcoms et hommage flamboyant au Belmondo du « Magnifique », au rythme d’une somptueuse mitrailleuse à zeugmas. x Bruce gara la Forsche dans la cour de la maison ajourée. La bâtisse surplombait un parc de belle profondeur, un village provençal tirant sur le jaune et offrait, plus loin, une vue sur la mer qui … Lire la suite

Note de lecture : « La solitude du manager » – Pepe Carvalho 2 (Manuel Vázquez Montalban)

Une plongée à contre-courant dans les sinuosités du pouvoir économique en Espagne à la chute du franquisme, en compagnie du privé le plus pénétrant, le plus gourmet et le plus désabusé du roman noir contemporain. Un grand roman. x RELECTURE Quelque chose, cependant, empêchait qu’il ne jouisse comme à l’accoutumée de son vice secret et … Lire la suite

Note de lecture : « Wastburg » (Cédric Ferrand)

Une fantasy crépusculaire et savoureuse, inventive et vénéneuse, dans les ruelles corrompues de la cité-état de Wastburg. x C’est dans les contreforts du massif des Malbroges que tout commence. L’eau qui ruisselle en rigole forme un ru puis enfle jusqu’à prétendre au titre de ruisseau. Quand il se jette sans peur du haut d’une cascade … Lire la suite

Note de lecture : « Inconstance des souvenirs tropicaux » (Nathalie Peyrebonne)

Lorsque les souvenirs fondateurs d’une enfance doivent être relus en urgence, et que tout se met alors à vaciller. Une somptueuse poésie mémorielle sous tension du réel. x Vingt ans de vie à Paris n’avaient pas fait de moi une Parisienne. C’était là du provisoire qui durait, une existence adoptée, un beau jour, et qui … Lire la suite

Note de lecture : « S’il ne restait qu’un chien » (Joseph Andras & D’ de Kabal)

La ville du Havre se racontant elle-même depuis sa fondation en 1517, en poésie, comme vous ne l’avez jamais entendue, par la magie de l’écriture et de la voix. x Je ne sais plus mon âge je compte sur mes doigts mais ceux-ci se perdent dans le temps mes doigts de pierre et de bois … Lire la suite

Note de lecture : « Le Monde horizontal » (Bruno Remaury)

Chroniques de l’obsolescence de l’homme, en une écriture fort rare. Une grande réussite. x Juin 1906. Félix Régnault, paléontologue amateur passionné découvre les empreintes de main dans la grotte de Gargas, trente-quatre ans après avoir commencé à l’explorer. Ayant gratté le sol pendant des années à la recherche de bout d’os minuscules, regard tourné vers … Lire la suite

Note de lecture : « Ça fait longtemps qu’on s’est jamais connu » (Pierre Terzian)

Les aventures hilarantes, tendres et faussement cyniques d’un éducateur remplaçant dans les garderies d’enfants de Montréal. x 6 h 15. Shit. Mon téléphone vibre. Quel rêve étrange. Un énorme bébé me berçait dans ses bras. Des papillons bleus sortaient de sa bouche par milliers. Je suis au Québec. Nous sommes en janvier 2017 et je … Lire la suite

Note de lecture : « L’épaisseur du trait » (Antonin Crenn)

Le récit poétique et fantastique d’un aller-retour entre un ici trop balisé et un ailleurs à déchiffrer, pour extraire de la carte un territoire à véritablement habiter. x Les gens en général, et les Parisiens en particulier, gardaient souvent dans un tiroir de leur bureau – ou en évidence sur le petit guéridon de l’entrée … Lire la suite

Note de lecture : « Fenêtres » (Anne Savelli)

Au long d’un parcours aérien entre cinq stations de métro parisiennes, la poésie intime et politique de ce qui se dévoile dans les espaces entrevus et imaginés derrière les vitres. x x x Le seul endroit où l’on était chez soi finalement, c’était là, dans le balancement, d’un côté du wagon ou de l’autre, entre … Lire la suite