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Note de lecture : « CLEER » (L. L. Kloetzer)

Une percée réussie dans l’univers fantasmatique des cadres de haut niveau… Situant leur roman paru en 2010 dans un univers quasi-contemporain, Laure et Laurent Kloetzer ont réussi une véritable prouesse, inégalée en langue française ces dernières années, et seulement approchée auparavant par Iain Banks dans Le Business (ou dans The Steep Approach to Garbadale, inédit … Lire la suite

Note de lecture : « Le début de quelque chose » (Hugues Jallon)

Troisième Jallon, peut-être encore plus saisissant de beauté diaphane et glaçante que les précédents. Publié en 2011, le troisième roman d’Hugues Jallon poursuit son exceptionnel travail sur le lien étroit, mais souvent presque invisible, entre le langage – notre langage -, ses pièges et ses subversions, et les composantes souvent les moins glorieuses et parfois … Lire la suite

Note de lecture : « Zone de combat » (Hugues Jallon)

Intense travail fictionnel sur le langage de la peur au quotidien, lénifiant ou violent. Publié en 2007, le second texte d’Hugues Jallon poursuit un remarquable travail de subversion et de retournement de la langue. Après avoir ainsi « traité » le vocabulaire et la syntaxe des « rapports » des services secrets et autres officines à propos du développement … Lire la suite

Note de lecture : « Rêve d’épingles » (Pascal Gibourg / Anne-Laure Sacriste)

Les mystérieuses lettres du rêve et du fantasme de l’amour qui meurt. Publié en 2009 aux éditions du Chemin de Fer, ce court texte (60 pages) du poète et critique pointu et exigeant Pascal Gibourg, richement illustré en contrepoint et complément par Anne-Laure Sacriste, illustre fort joliment le travail mené chez cet éditeur pour associer … Lire la suite

Note de lecture : « Oméga Mineur » (Paul Verhaeghen)

Monument. Se croyant dix fois perdu, parvenir ébahi et heureux au sommet où l’auteur nous voulait. Publié en 2004, et traduit en français en 2010 par Claro dans l’excitante collection Lot 49, le troisième opus du romancier new-yorkais Paul Verhaeghen, chercheur en sciences cognitives d’origine néerlandaise, compte indéniablement parmi les quelques authentiques monuments littéraires de … Lire la suite

Note de lecture : « Que le sable m’emporte » (Mael Le Guennec)

Le court récit d’une fuite absolue. Publié en juillet 2011 aux éditions Lunatique, qui cultivent régulièrement de précieux textes « dissonants », cette nouvelle (30 pages) de Maël Le Guennec, dans la jolie collection dédiée « 36e deux sous » explore de manière à la fois crue, directe et finalement rêveuse et poétique ce que « partir » peut vouloir dire. … Lire la suite

Note de lecture : « Maréchal de nuit » (Alexander Coï)

L’embarras du « choix » de l’arpenteur motorisé des Maréchaux et du Bois de Vincennes, la nuit. Publié en juillet 2011 aux éditions Lunatique, qui cultivent régulièrement de précieux textes « dissonants », cette brève nouvelle (30 pages) d’Alexander Coï, dans la jolie collection dédiée « 36e deux sous » se situe à l’exacte intersection de la liberté sexuelle la plus … Lire la suite

Note de lecture : « Banquises » (Valentine Goby)

Magnifique clôture d’un drame familial, 30 ans après, au bord de la banquise qui disparaît. Publié en 2011 chez Albin Michel, le huitième roman (hors jeunesse) de Valentine Goby marquait un bel aboutissement provisoire, poursuivant cette exploration intense de la manière dont le corps, et la part de corps qui traque l’esprit, agissent et réagissent … Lire la suite

Note de lecture : « Kinderzimmer » (Valentine Goby)

Résister à la souffrance et trouver les étais qui sauvent, dans l’horreur de Ravensbrück. Puissant. Publié en septembre 2013 chez Actes Sud, le neuvième roman (hors jeunesse) de Valentine Goby poursuit avec force l’un des chemins qui hantent son œuvre – la manière dont le corps, et la part de corps qui traque l’esprit, agissent … Lire la suite

Note de lecture : « L’échappée » (Valentine Goby)

Musique et amour interdit en France occupée, en 1941, pour modeler l’ensemble de deux vies. Publié en 2007 chez Gallimard, le quatrième roman de Valentine Goby confirmait, après « La note sensible » en 2002, le pouvoir de la musique sur les vies, et développait avec force une capacité rare à mettre en scène des personnages aux … Lire la suite