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Note de lecture : La moitié du fourbi – 4 : « Lieux artificiels » (Revue)

Lieux artificiels de rêve, de cauchemar, de poésie et de lecture critique. Un grand numéro 4 de la revue.

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Sous le signe excitant et prometteur des « Lieux artificiels », voici donc le quatrième numéro de la revue La moitié du fourbi. Après « Écrire petit » (n°1), « Trahir » (n°2) et « Visage » (n°3), étonnants repaires de pièces stimulantes en diable, j’étais plutôt impatient de découvrir ce que nous réservait cette fois-ci le collectif mouvant piloté par Frédéric Fiolof et Anthony Poiraudeau.

La collection de lieux artificiels, bien réels ou subtilement irréels, métaphoriques ou extrêmement concrets, rassemblée ici, impressionnera sans aucun doute la lectrice ou le lecteur. Et ce d’autant plus, peut-être, que, tout en offrant à chaque contributrice ou contributeur du recueil un espace dans lequel écriture singulière et ton personnel peuvent pleinement s’exprimer, une étonnante et rusée cohérence se dégage in fine de l’ensemble. La villa totalement incongrue explosant la vue au cœur d’un village français par ailleurs anodin (Jean-Philippe Rossignol, « Melrose La Caillère »), le seul phare de pleine mer à avoir été classifié en phare à terre, et sa réputation sulfureuse, renvoyant joliment tant à l’Henri Queffélec de « Un feu s’allume sur la mer » (1956) qu’au Jean-Pierre Abraham de « Armen » (1967) (Adrien Absolu, « La petite maison dans l’Atlantique »), l’hôpital désaffecté, psychiatrique et pénitentiaire, à Lisbonne (Gilles Ortlieb, « Énième visite »), les dessins et peintures subvertissant en profondeur le paysage traditionnel chinois pour y inscrire des présents et des futurs qui ne devraient pas exister et qui pourtant sont là (Yang Yongliang, « Artificial Wonderland »), le parc mémoriel créé à Buenos Aires sur le lieu même de l’envol des hélicoptères partant pour des vols sans retour, ceux ayant plongé des milliers de victimes « disparues » de la dictature militaire dans les eaux du Rio de la Plata, cadavres n’ayant toujours trouvé, tant d’années après, que bien peu de responsables et de coupables, surtout si on ôte du total les amnistiés pour raison de réconciliation nationale, officiellement, et de bonne santé économique des avoirs des possédants complices, officieusement (Anne Maurel, « Au lieu de la disparition ») : ces cinq textes, fort joliment pré-théorisés par un très réussi quart d’heure oulipien (la seule rubrique véritablement rituelle, désormais, de « La moitié du fourbi ») qui oriente et qui classe, dans le potentiel de disparité qui nous réjouit (Valérie Beaudouin, « Eux ») forment une excellente toile de fond, sur laquelle vont pouvoir se détacher tous les autres textes, un peu plus acérés à mon goût.

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C’est sans doute Jane Sautière (dont ma collègue et amie Charybde 7 vous dit par ailleurs le plus grand bien, à propos de « Fragmentation d’un lieu commun », de « Dressing » et de « Stations (entre les lignes) », et dont la rencontre à la librairie Charybde en octobre 2015 demeure un grand souvenir) qui ouvre d’emblée avec le plus de force le champ des métaphores et des résonances sauvages de ces « lieux artificiels » de toute nature, en tissant, à partir d’une emblématique dalle de complexe immobilier (et il y a déjà là beaucoup à faire ressentir sur l’imaginaire de la dalle contemporaine), un singulier glissement de sens qui nous emmène vers la rue, le trottoir, les lieux de choc glacé où l’artifice se révèle, derrière le marchand triomphant.

Ceux qu’on ne distingue pas encore, parce que pas encore tout à fait tombés, mais qui, un jour, vont aussi s’avachir au sol, après avoir lutté pour ne pas plier les genoux, puis cédé, petit à petit, accroc par accroc, à la loi de l’attraction sociale du trottoir. Et là, penser aux trois jeunes femmes prostituées, elles, sur le boulevard Macdonald, assises en plein hiver dans leur tenue de boulot (hauts talons, jupes ultra mini, collants fins) sur une bouche de chaleur, groupées comme les petits animaux vendus sur le quai de la Mégisserie. (Jane Sautière, « Vertigo in situ »)

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Anthony Poiraudeau détecte ici avec une grande finesse et une belle justesse ce qui sépare, face à un processus où « la nature reprend ses droits » sur la création artificielle, devenant vestige, la fascination romantique pour les ruines millénaires et ce qu’il est (trop) convenu de qualifier de ruin porn de nos jours, en montrant avec habileté – même sous forme de question – que cette pornographie particulière se démarque de presque toutes les autres, et que s’y inscrit à la fois une part non négligeable de schadenfreude et un vertige social et politique qui se manifeste ailleurs sous bien d’autres formes (touchant sans doute ainsi du doigt l’essence jamais intempestive de la psycho-géographie, justement).

Or, il me semble au contraire que la fascination et l’excitation du ruin porn reposent – et en tirent leur puissance – sur le fait que ce sont précisément notre monde et notre histoire dont on nous montre les paysages détruits. C’est de voir les ruines du monde dans lequel on vit qui déclenche le frisson et la jouissance trouble spécifiques au ruin porn. Il ne s’agit justement pas d’une expérience analogue à celle, dont l’occasion nous est aussi très souvent offerte, d’être captivé par les images sensationnalistes d’un conflit ou d’un cataclysme lointains, et ressentis comme tels, et elle n’est guère comparable non plus aux émotions ressenties face aux images de désastres venues d’époques qu’à tort ou à raison nous estimons dépassées. (Anthony Poiraudeau, « Jouir des ruines »)

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Hélène Gaudy, dont nous avons tant aimé ici le récent « Une île, une forteresse », justement, résonnant avec force dans les vers de ce texte-ci (la belle note de lecture de Charybde 7 est ici, et la bande-son de la rencontre avec l’auteure à la librairie Charybde en mars 2016 est ) extrait en une superbe inspiration poétique la composante artificielle d’une île géographique, pourtant réputée naturelle, mais usurpant cette réputation à bien des égards, de nos jours, aussi bien que la composante insulaire de bon nombre de métaphores de l’artifice-roi.

Quand les plans s’élargissent,
on distingue les remparts,
on devine la forme d’une ville.
Une ville seule,
Noyau dur, aux transformations lentes.
Les touristes en groupe, en famille, en couple,
promènent leurs mots à eux dans la ville.
Isolée par ses remparts comme par une mer.
Dedans, il y a leur monde, leur pays, leurs paysages.
Tout cela on l’entend quand ils passent,
on sait d’où ils viennent ou bien
on l’imagine.
Ils arrivent le matin en car et repartent le soir – au départ du dernier touriste,
le rythme change, comme en l’absence
d’intrus on recommence à occuper
sa maison sans se soucier des yeux
des autres.
Elle n’est pas encore tout à fait sûre de l’endroit où elle se trouve.
S’il l’avait emmenée sans lui dire à Cancún, à Tokyo, à Sydney.
Elle verrait à peine la différence.
Dans le sommeil revenu,
Elle rit d’une ville liquide qui saurait forcer les portes et les fenêtres.
(Hélène Gaudy, « Le sentiment de l’île »)

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Thomas Giraud, dont le tout neuf « Élisée – Avant les ruisseaux et les montagnes » nous a captivés, exhume avec grand bonheur un lieu artificiel d’une nature bien particulière, puisqu’il s’agit de la salle d’audience d’un tribunal (ici administratif, a priori, mais qui pourrait aussi bien être d’instance ou de grande instance), lieu où s’élabore dans une pompe parfois presque familière, malgré ses apparats logiquement surannés (le texte est lumineux à cet égard), le droit – tel qu’il se vit, et tel qu’il télescope savamment le sérieux et le futile, le très palpable et l’absolument immatériel.

De là où ils sont assis, les juges surplombent. Ils nous voient tous, du dessus des têtes jusqu’aux bandes de chaussettes entre le bas du pantalon et le haut de l’empeigne. Un respect qui s’impose par la hauteur mais c’est aussi comme s’il s’agissait, pour eux, au pied de la lettre, de prendre de la hauteur. C’est-à-dire d’élever, de s’élever, avec cette idée souterraine que chaque affaire traitée, chaque cas étudié, s’inscrit certes dans son contexte particulier mais surtout dans l’histoire plus générale du droit, dite et répétée, modifiable peut-être, mais d’une main tremblante. La jurisprudence constante fait peu de cas de l’intérêt particulier, toute à son effort pour construire ce grand récit juridique qui doit donner à tous l’apparence de la cohérence, d’un système offrant prédictibilité et sécurité. Ce sont les principes fondamentaux, ces constructions de l’esprit que l’on nomme topoï, lieux de la justice communément partagée, mais aussi les directives d’interprétation, les règles générales, l’intérêt de tous qu’il s’agit de rappeler. Dans cette salle, se réactive sans cesse le souvenir des choses qui doivent être sues et ont été inscrites dans l’ordre juridique. Il n’y a pas de place pour l’inconnu, l’innommé. (Thomas Giraud, « (En)droit »)

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Deux textes, surgissant de directions bien différentes, traquent avec fougue et habileté l’artifice consubstantiel au parc d’attractions. Lucie Taïeb, en une démarche quasiment scientifique qui suscite en écho son excellent « Safe », en appelle aux déchets ménagers, aux résidus de consommation, qui sommeillent sous la dalle new-yorkaise désormais vouée au loisir marchand, en une boucle symbolique de forte puissance – on ne pourra s’empêcher d’évoquer le singulier décor du « Corps à l’écart » d’Elisabetta Bucciarelli (2011). Frédéric Fiolof, d’une manière plus songeuse, où la technique échange avec le rêve, en résonance avec son poignant « La magie dans les villes », mais aussi avec le « Dans la dèche au Royaume Enchanté » de Cory Doctorow (2003), traque ce qu’il peut y avoir de subtilement pourri (derrière les évidences ordinaires), et de pourtant capiteux, dans le royaume de Mickey. Il faut sans doute remonter au « Grandeur et décadence d’un parc d’attractions » (1996) de George Saunders pour être convié à une telle fête de dense finesse.

Dans un reportage de promotion du futur parc, l’anthropologue chargée de superviser la réhabilitation de Fresh Kills explique que New York a été bâtie, comme toutes les autres grandes villes, sur des déchets, qu’il suffit de creuser un peu profond pour trouver ces reliques, qu’il en va de même pour Central Park ; simplement, aujourd’hui, on considère qu’il s’agit d’archéologie urbaine, rien de plus. (Lucie Taïeb, « Everything must go somewhere »)

On sait bien sûr ce que Disneyland Paris® a d’aberrant, voire de banalement scandaleux. Au même titre que d’autres lieux semblables, d’autres dispositifs. Une machine qui digère et réinvente la fantasmagorie à l’aune de la consommation, lyophilise l’enfance en un produit infiniment reproductible. Et puis, surtout, on a beaucoup écrit dans la presse sur cette « magie » distillée au prix d’un management silencieux qui prône une adhésion sans faille de ses 14 000 employés, adoubés d’entrée de jeu en cast members. Tyrannie du smile, obligation imposée à tous les postes et les échelons (de la femme de ménage au grand Mowgli en passant par l’ébéniste et le commis de cuisine) de faire partie intégrante du show, rabotage de toutes les formes d’aspérité (vestimentaire, physique, comportementale) susceptibles de délisser le planisphère Disney. Conditions de travail dégradées, pressions, harcèlement moral (deux cas de suicide en 2010)… Rien, somme toute, que de fort répandu et que l’on ne saurait imputer au seul Pays Enchanté. On constate d’ailleurs que l’essentiel des articles évoquant ces coulisses amères date déjà de quelques années. On n’en parle plus guère aujourd’hui : c’est sans doute là le signe d’un progrès – mais il est difficile de savoir si le progrès en question s’est joué dans le champ de la justice sociale ou dans celui de la communication d’entreprise. Cette organisation courtoisement anthropophage, Arnaud des Pallières la caresse du bout des doigts dans son film, nous en laisse humer le parfum aigrelet, sans pour autant en faire son objet principal. L’essentiel est peut-être ailleurs. Mais où ? (Frédéric Fiolof, « Retour à Disneyland Paris® »)

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Zoé Balthus nous offre sans doute le moment le plus magique du recueil, en une extraordinaire bouffée de nostalgie et de métaphore, nous emmenant à dos d’éléphant noir aux faux airs de limousine dans un pèlerinage laïc à Mui Ne, au Vietnam contemporain, dans lequel bon nombre de démons, de fantômes, de souvenirs et de vie bien réelle s’entrechoquent de tous leurs bijoux mémoriels, artificiels ou non.

Vingt ans plus tard, mon cornac évalue le périple. Nous avons quelque 200 kilomètres à parcourir en direction de l’orient et presque cinq heures de route avant d’espérer contempler, du haut de notre palanquin, les dunes de Mui Ne, auxquelles ne manquent que les bédouins de leurs lointaines cousines sahariennes. Dans les sables, au levant et au couchant, la lumière solaire révèle la moindre parcelle de splendeur enfouie dans les visages. Du pain bénit pour photographes. (Zoé Balthus, « Le cornac blanc et l’éléphant noir »)

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Le texte le plus puissant de ce numéro est toutefois peut-être celui d’un nouveau venu ici, André Rougier, qui n’est pas un inconnu, loin de là, pour les lectrices et lecteurs du Zaporogue, du Black Herald, ou de son fascinant blog « Les confins », ou pour celles et ceux qui avaient eu la chance d’assister à sa mémorable conférence sur Roberto Bolaño, à la librairie Charybde en octobre 2013. Pour nous dire sa Brasilia (qui en devient ainsi, merveille, largement la nôtre), peut-être la cité artificielle par excellence, à cette échelle démesurée en tout cas, il a su puiser dans les ressources multiformes d’une écriture qui se nourrit aussi bien de philosophie politique acérée et d’urbanisme social parfaitement intégré, que d’une poésie racée qui sublime les registres nécessaires.

Ville où tout bouge et change sans cesse, avatar de cet « imaginaire radical » qu’évoquait Castoriadis, posant les bonnes questions au vécu et au visible, gourmandise ni abasourdie ni désarçonnée d’une généalogie sans mémoire, destin hors des variations d’intensité qui dans le temps juxtaposent, rebondissent et fusent, lieu ni beau ni laid, sans sceau ni marque, sans sillon ni accident, artifice en-deçà et au-delà de l’énigme pressentie, secret travail du neutre, interrogeant les certitudes, les déstabilisant, nivelant les différences, aplanissant les défis à relever, de ceux qui se laissent sans ciller appréhender, qu’il ne s’agit pas de simplement décrire, mais qu’il faut au jour le jour dénouer, affronter – et Dieu sait à quel point ce ne fut pas facile, ni pour moi, ni, sans doute, pour bien d’autres. (André Rougier, « Brasilia, échographie d’un artifice (et de ses contraires) »)

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Un numéro consacré aux « Lieux artificiels » aurait difficilement pu nous sembler complet sans la présence de Xavier Boissel, avec son essai séminal et vagabond « Paris est un leurre » (qui ne doit surtout pas faire négliger ses deux excellents romans, « Autopsie des ombres » et « Rivières de la nuit ») : c’est toute la rigueur et la pénétration de l’équipe de rédaction de la revue qu’il faut ici saluer, car cet entretien roboratif donne bien du sens supplémentaire, théorique comme poétique, à l’ensemble des textes rassemblés ici.

L’aéroport tâche comme il peut de satisfaire le penchant humain à la distinction – lequel inspire ces débats sans fin, dans les files d’attente, sur les mérites comparés des classes economy, premium, business ou first. Ces paravents fragiles cachent mal l’élan commun qui nous pousse vers l’au-delà, comme la mort des danses macabres entraîne indifféremment le serf ou l’évêque. Nous passons tous par l’entonnoir des contrôles : les files prioritaires, parfois, plus lentement que les autres. (Hugues Leroy, « Pax »)

Hugues Leroy qui, par la régulière très haute qualité, intellectuelle et jubilatoire, de ses textes dans les trois précédents numéros de la revue, prend peu à peu figure de chouchou personnel pour moi, parmi les auteurs rassemblés par « La moitié du fourbi », ne me déçoit pas, à nouveau, avec un texte particulièrement enlevé donnant sa chair, son sang et son verbe gris au terminal d’aéroport, lieu stratégique de l’artifice – et de beaucoup plus encore, comme en témoigne à sa manière le « Station Eleven » d’Emily St. John Mandel.

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André Rougier

Pour conclure cette brève recension d’un numéro de revue qui s’affirme réellement hors pair, je ne vois pas mieux que de laisser à nouveau la parole à André Rougier, avec l’une des trois « échappées » directement poétiques qui donnent à son texte sa couleur à part et son dangereux pouvoir de percer les blindages :

Percés la faim et l’effroi, adoucis les rouages, l’heure abreuvée d’amarres, herbier des gueux, tisons sertis de heurts, de promesses au cou des offensés, d’ombres qu’il te plut d’imaginer soyeuses dans la disgrâce.
Libres atours des veilles, nul besoin d’amasser en ce temps qui ne condamnait pas au trépas qui savait en vivre, frayant nos voix et nos errances, là où de part SA loi même il épiait, furtivement vautré dans le vide de la ville dont nous étions, selon ses voies, les seuls et vrais témoins.
Sentinelle, figeant le fluctuant, pétrifiant l’incertain, l’enclos où tu croisas l’imployable : tours somnolentes, masques au bec vert-de-gris, nausées martelant les coyotes importuns, agrions poudrés traçant leurs cercles autour de l’ire des Princes…
Exil, coulée, consentement au temps…
Bruit qui sans cesse s’éloigne et toujours perdure, sur les filons que veillent les nuits sans issue, s’épuisant en un mot, un seul, le mot de trop qui pour cela toujours manque…
Soir sans voisinage dans lequel tu te meus et t’attardes, heure de la délivrance t’enserrant sans modeler… Aux racines, ce qui revient, comme toujours : brasiers, coqs blancs, cendres du pénitent, indistinction de la roue…
« Time does not count itself. Just look at a circle and this is damn clear. » (Frank Herbert)
(Brasilia, mars 2005)

À propos de ce même numéro de « La moitié du fourbi », le très bel article de Lou, dans le webzine Un dernier livre avant la fin du monde, est ici.

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À propos de Hugues

Un lecteur, un libraire, entre autres.

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