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Notes de lecture 2022, Nouveautés

Note de lecture : « Apocalypse blanche (la sirène sous la cime) » (Jacques Amblard)

« À la conquête du Strato-McKinley et de ses 16 000 mètres en Alaska » : après une double apocalypse sismique à l’échelle du globe, une aventure en (très) haute montagne – qui masque naturellement, en réalité, tout autre chose. Déjanté et poétique, surprenant à chaque instant, un premier roman époustouflant pour ébranler toutes nos convictions sur ce que peut être une narration.

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Amblard

Ô mort… Ô eau au loin. Au premier massacre – au Strato-McKinley – j’étais gosse. Avec les Jeunes Espoirs de l’ENSA, on partit de Cham, à fond, car sans se douter, comme les soldats en « 1914 », mais encore plus jeunes qu’eux, avec la fête, les cris, stridents, qui vrillaient l’ouïe, dans le car, puis le train, l’avion ; on s’envola saouls pour l’Alaska. Puis, en trois mois d’expé, on ne vit pas le soleil, ou peut-être une seule fois. Entre les tempêtes, le ciel faisait grise mine? Il semblait dégoûté, d’avoir craqué, vomi ses ires terribles et, ainsi, trahi son caractère infâme. Pfrfq. Il bougonnait ou boudait. Il maugréait ou restait de glace. Sur onze semaines on eut onze semaines de mauvais.
La stratocime ne se montra qu’après notre retraite, quand le bélier de nuages, issu du Pacifique, faiblit une heure. Alors on découvrit bien pire qu’une montagne et je me rappelle ce moment précis. Je pâlis, de l’éther glacé s’épancha dans mes tripes. Arsss… La vue en soi était un événement, une épiphanie, voire une apocalypse. Ô mon Dieu…
L’épée intégralement givrée, atrocement acérée, plantée dans toute la hauteur de l’azur, telle une blanche Excalibur, devenait trouble et comme gazeuse en haut. On eût dit que la pointe se décomposait en perçant la stratosphère. Car elle franchissait le bleu, en effet, pour taquiner le cosmos noir. Elle dépassait la vue car franchissait le ciel. L’ensemble était monstrueux, aberrant, pas invité par le paysage, comme une pub d’esquimau au citron montée par erreur dans un film d’auteur, devenant film d’horreur.
Plus précisément, la méta-montagne était semblable à une oie effroyable, la tête en décomposition, donc comme fulminant, et l’air guindé par son cou disproportionné et blanc pur. Rsss. Elle semblait ainsi fumer de rage mais avec dédain ou morgue ou devenir démente ou vociférant ou pas exactement ou le contraire ou l’ensemble. Elle intimait rrr-rrr-REVENEEEZ !
Non, pour ça, pas de danger h-hi. Aucun des rares survivants ne revint jamais au Strato-McKinley.
Jamais.
Et même presque aucun ne devint alpiniste. Alors qu’a priori c’était notre vocation à tous, notre passion de gosse alpin. Retourner… LÀ-BAS ? Moi seulement – à ma connaissance – y ré-échouai plus tard, d’ailleurs plusieurs fois et, finalement, à chaque carrefour de mon existence. Mais quant au groupe Espoirs, on était partis 39, donc une part conséquente des jeunes de Cham qui avaient survécu au premier cataclysme. On était si fiers d’être encore en vie ! On souriait. On riait. Et c’était un bon nombre. 39…
On en revint 9.

En 2050, un séisme à l’échelle planétaire (« l’Onde 1 ») a éradiqué 98 % de la population de la Terre, dans les tremblements de terre létaux, les tsunamis dévastateurs et la panique mortelle, aussi généralisée qu’instantanée. Trois ans plus tard, « l’Onde 2 » a achevé le travail, en quelque sorte, ne laissant subsister de l’humanité que quelques dizaines de millions de personnes éparpillées aux quatre coins du globe, mais ayant toutefois rapidement rebâti dans les décombres une véritable société, la Nouvelle Harmonie Mondiale, écologique en diable, cette fois – en tout cas en apparence, xylocéramique, chaussures en feuilles de frêne ou x -, tandis que la Nature, dont on sait bien qu’elle aussi a horreur du vide, reprenait un peu partout ses droits : lynx installés paisiblement sur les restes de toits-terrasses, martres vivant dans les escaliers de bâtiments officiels, et autres chevreuils pratiquant à demeure les pelouses ensauvagées des restes de lotissements.

Parmi les particularités géologiques issues du colossal cataclysme, le Strato-McKinley : en Alaska, à l’endroit où se dressait jadis le point culminant de l’Amérique du Nord (appelé Denali depuis 2015), avec ses 6 200 mètres, se dresse désormais une aiguille de roche et de glace atteignant (dit-on) les 16 000 mètres d’altitude. Un défi insensé pour tout ce que la Terre comptait encore d’alpinistes et autres montagnards, bien entendu : malgré la difficulté quasi impensable de la tâche, les expéditions tentant d’atteindre le sommet de cette aberration se sont succédées presque sans relâche, et ce malgré l’échec monstrueux de la première d’entre elles, ayant conduit à la mort l’essentiel d’une promotion des jeunes les plus prometteurs de l’École Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA) de Chamonix.

C’est bien sur ces prémisses à la fois très apocalyptiques et très blanches qu’intervient notre narrateur, qui va nous guider pas à pas, malgré ses réticences, ses dissimulations, ses failles et ses idiosyncrasies, dans le dédale de cette aventure résolument folle imaginée par le musicologue Jacques Amblard, en guise de premier roman, publié à La Volte fin octobre 2022, et que l’on aurait ainsi pu intituler, en acceptant une monumentale réduction, « À la conquête du Strato-McKinley ».

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Faut dire… c’était en l’an 0, l’été, juste après l’Apo. Trois vieux guides de la Compagnie, abasourdis – d’être encore en vie ? – puis songeurs, recueillis, bientôt titillés, exaltés, avaient bâclé le projet de cette expé autour d’une table à l’ENSA, roâo comme trois lions acharnés sur la même antilope, galvanisés par la rumeur de nouveaux paysages, d’altitude fabuleuse, de Néo-Alaska. C’étaient des hommes d’action. MALHEUR : ils croyaient donc que le monde dévasté avait besoin de leurs impulsions exemplaires ou de leur « contre-attaque » ou de quelque hâte du genre. Songez, aussi, à leur tentation de saisir les financements paradoxalement possibles par inertie bureaucratique, la thune disponible pour une expé même en ces temps de crise extraordinaires ; pensez à leur gourmandise à solliciter les rares anciennes structures curieusement intactes : quelques « avions » ou vieux matériels typiques du monde capitaliste anté-sismique, trucs divers, multicolores, fluo, synthétiques, voire en « matière plastique », qu’on n’a jamais revus depuis. C’était plutôt bien inspiré, car l’Onde 2, en l’an 3, finit de détruire ces vestiges. Bravo Groz-Tartiflaz.
L’un de ces trois guides était mon vieux. Le second était son pote Bébère de Vallorcine. Tous deux, durs de durs, étaient des légendes à la Compagnie et à l’ENSA. Le troisième, Zian Groz-Tartiflaz, était guide et maire. C’était lui surtout qui avait monté le projet. Or lui et Bébère avaient sous-estimé l’adversaire.
Ça oui h-hi.
On peut le dire.
Ils pensaient encore à l’âge d’or, à la préhistoire de l’alpinisme, elle-même centrée sur notre invincible municipalité : le glorieux Cham. Pour mesurer les dangers, ils n’avaient pour limites supérieures, au mieux – au pire – que les directissimes aux Drus, aux Jorasses, ou l’extrême himalayen pré-sismique. Pour eux, le summum, dans l’horreur, c’était le K2. Ils jaugeaient mal ce que pouvaient… « faire » une stratocime, l’hyperaltitude, le stratoblizzard, les cheveux d’ange, ces ogres d’une innocente aberrante monstruosité.
Mon vieux, lui, jaugeait mieux : il revenait lui-même du Strato. Mais il était… disons… « spécial » ? Mieux vaut ne pas en parler.
J’aime pas en parler.

« Apocalypse blanche » est d’abord, sans doute, une ode exceptionnelle à la montagne et à l’alpinisme : au milieu des papi-livres (livres en papier et livres de papy à la fois, donc) légués par son grand-père (dont les citations, authentiques, sont toutes explicitées en notes de fin d’ouvrage), le narrateur mobilise chaque fois que nécessaire (et même lorsque cela ne le semble d’abord pas, tant sa puissante logorrhée de taiseux reconverti semble en permanence déborder de l’enregistreur) l’histoire de l’escalade (les figures de la grande légende chamoniarde apparaissent régulièrement au détour des pages, ombres fugitives y allant chacune de leur commentaire, savoureuses citations bien entendu extraites de leur contexte d’origine et réinsérées ici pour un maximum d’effet détonant) : Patrick Edlinger, Reinhold Messner, Christophe Profit, Catherine Destivelle, par exemple et pour ne citer qu’eux, jouent un rôle réel, parfois même essentiel, dans le curieux dévidoir à souvenirs qui est ici en œuvre pour nous. Mixant sans arrêt les figures de l’alpinisme « lourd » et de l’alpinisme « léger » (parfois appelé féminalpinisme, cela sera expliqué en temps et en heure – car les tours et détours autour du genre constituent aussi un enjeu essentiel de ce roman, paradoxalement longtemps dissimulé), des formes opposées que dessinent la conquête et l’osmose, de l’alpinisme de la grâce contre celui de la rage, jouant avec nos sensations entre vocabulaire ultra-technique, argot de pratiquants et néologismes (au sens heureusement devinable) issus de la société post-apocalyptique (où les fabricants de matériel d’escalade, toujours actifs, font vivre le narrateur par leurs demandes de tests d’équipement en conditions extrêmes). La nature montagnarde, sous toutes ses formes, animale, végétale ou minérale, irrigue l’ensemble du récit et lui donne cette tonalité rare et poétique, parfois aux moments les plus inattendus.

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Et c’était la « guerre ». Après les six premiers milliards de morts les lois  mondiales provisoires annoncées par radio satellite se contredisaient d’une semaine à l’autre. Fin mai, en quelques jours, la majorité légale était descendue à treize ans, puis remontée à dix-sept, enfin stabilisée à seize. L’autonomie et la résistance physique des gamins étaient d’un coup idéalisées. Car de vieux lions, pourtant durs, étaient morts le 16 mai, durant l’Onde 1. Davantage de lionceaux avaient survécu. Bref c’est de bonne foi et presque avec discernement que les trois dignitaires, dont mon vieux, nous avaient expédiés.
Au casse-pipe. Aux couloirs de la mort glacée.
Gosse on apprend à dire « merci » aux aînés.
Merci… Trente adolescents : morts. Ça valait le coup de survivre à l’Onde 1. 77 % du groupe Espoirs de l’ENSA, parmi eux des filles (dont Zoé), en moyenne de quinze à dix-sept ans, ne « s’épanouirent » jamais dans notre Nouvelle Harmonie Mondiale, mais plutôt, fermèrent leur visage, jeunes macchabées, furent saisis par le gel instantané, ou l’épuisement, ou les cheveux d’ange, ou les avalanches, ou l’ensemble, sans parler du Mal Aigu des Montagnes, classique, sauf qu’ici médusant, REDOUTABLE. De retour en bas mon athlétique Zoé fut tuée par une femelle grizzly kodiak. Or, à ce moment, réduits à une poignée, on faisait plus attention. On claudiquait, apathiques, blêmes, somnambules en file indienne, dans la brise océanique, entre les pins Douglas, les aroles, les églantiers, les petits bouquets d’astrance, les massifs de raisin des ours. Ting-ting. Le vent faisait tinter nos chapelets de mousquifs sans qu’on s’en rende compte. Seule l’ourse semblait éveillée, elle, sous le ciel peint au rouleau gris. Elle était « dans l’instant présent », comme on nous l’enseignait à l’ENSA, au cours d’ECM. Ça oui. En forme, l’ourse… On entrouvrit la la bouche devant cette scène de chasse primitive, hébétés, abrutis, et moi en extase, quant à moi dans un délice intérieur vibrant, permanent, depuis huit jours. J’y viens.
On était partis nus. C’était à mort et à poil cette expé. Quant au matos, en effet, on avait quoi – un grand merci à mon vieux qui était conseiller en matériel sur l’affaire – des doudounes confort – 50 degrés, autant dire des édredons déchirés au-dessus de 8 000, non, dès 7 000, putain, les hyper-rafales les eurent dépecées dès 7 000. On n’emportait ni ailes, ni paras intégrés, ni hypercombis physios, ni ordilunettes, ni même antiques ordiviseurs, ni rien. On traînait encore des CORDES (-: ouais), alourdis, entravés, comme ces demoiselles, à l’époque des premières photographies sur la Mer de Glace, traînaient leurs robes noires souillées, semblables à des corneilles aux ailes brisées. On déployait un « caisson hyperbare », utile pour un enflé, OK, mais quand dix potes avaient le mal et gonflaient en même temps ? Hein ? papa ? Je survécus sans être plus fortiche que les autres. Ça débuta ainsi.

Si les motifs pré-apocalyptiques et post-apocalyptiques, ceux de la science-fiction littéraire et filmique des années 1950-1960 tout particulièrement (réservoir qui servira aussi à dégager le moment venu un autre ressort, que je vous laisse à découvrir), sont ici parfaitement dessinés, avec un superbe équilibre entre gouaille farceuse et merveille de cynisme affecté, ils ne doivent pas faire oublier la trame proprement policière et kafkaïenne qui parcourt tout le roman, rythmé par les interrogatoires aussi inquiétants qu’hilarants conduits au commissariat de Chamonix par les deux fonctionnaires Groz-Tartiflaz (oui, le fils de l’ex-maire et guide de haute montagne, cela ne sera pas anodin) et Gragaz, à l’encontre de notre narrateur, suspect essentiel d’un crime putatif qu’il ignore (mais auquel il peut aisément supposer, en son for intérieur, plusieurs candidats possibles).

Comme l’auteur nous en prévenait dans son très bref préambule, magnifique déjà, la quatrième partie fera figure de véritable apothéose, mobilisant en ricanant sérieusement un arsenal complotiste digne de l’Umberto Eco du « Pendule de Foucault » (1988) et des compères Robert Shea et Robert Anton Wilson de la trilogie « Illuminatus ! » (1975), dont les ressorts si finement analysés, tout récemment, par le Wu Ming 1 de « Q comme Qomplot », nous permettent aussi de ne pas oublier que « même les paranoïaques ont des ennemis » (comme l’écrivait le Roland Topor de « Café panique »).

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J’ai enfin l’accroche. Cette débilité. Je force monstre le trait en chuintant à toute vitesse (ma façon de « parler » habituelle, mais surtout en cours, pour me débarrasser de chaque mot le plus vite possible, comme si je vidais une poubelle emplie de mots en la secouant fébrilement sur la tête des élèves). Presto.
– Voyez le commissaire de police de Cham ? C’est le fils du vieux Zian qui était maire avant et pendant et après les deux Ondes. Le vieux Zian est mort maintenant. Mais dans le cas de cette famille le piège est double. Ils s’appellent Groz-Tartiflaz et faut prononcer « Gro-Tartifla ». Pas de « Grose-Tartiflase » surtout. Ou le commissaire – le fils – vous mettrait en prison. Et vous demanderait d’avouer un crime que vous n’avez pas commis. Ou peut-être commis !
– Ha ! Ha ! Ha !
– Hi-hi-hi-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé-hé.
– Ho ! Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Ha !
– Hou ! Hou !
Je sais pas s’ils ont tout entendu. Mais ils ont compris qu’on se moquait des flics et ça a dû les séduire. Les matous – les trois quarts sont des gars et pensez, un quart de gonzesses, ça représente une meilleure proportion de filles à l’ENSA que durant la préhistoire -, ces matous ont des mines sales, dégueu, déviantes. Même les filles. Ils ont l’air de détester tous les cours, assis, toutes les théories, bien pire que moi encore. Tant mieux. Comme ça quand je leur balancerai ma désespérante histoire de l’alpinisme, interminable à dire, cauchemardesque, il y aura moins de questions retorses pour me piéger. En euphorie, voltigeant follement, ainsi qu’un papillon, devant des parois bleues, roses, vert tendre, végétales, j’embrasserais ces gamins violemment, en pleurant, chacun, un par un. Mais là, moi « en bas » et eux en groupe, en armée, ils sont l’ennemi. Ce sont de jeunes coyotes assis en rangs d’oignons. Je les hais poliment.

Ce qui permet in fine à cette « Apocalypse blanche » (dont le sens du sous-titre, « La sirène sous la cime », vous sera bien expliqué le moment venu, après que quelques somptueux indices en aient guidé l’approche) de se distinguer à un point rare dans le paysage littéraire contemporain, c’est sans doute tout de même la personnalité exceptionnelle de son narrateur : inscrit dans un rapport puissamment complexe avec la figure de son père (Pierre Casselaz, « le vieux »), taiseux et secret mais prolixe en diable lorsqu’il s’agit, consciemment ou inconsciemment, de noyer le poisson, sujet à des trous de mémoire béants comme à des absences dignes des plus grandioses personnalités dissociées, précis et technique mais capable d’exaltation chaotique (comme en réponse permanente aux métaphores animalières servant de titre à chaque chapitre, et en résonance avec les imitations de bruits animaux qui lui échappent régulièrement), dissimulateur et réticent (« Je n’ai pas envie d’en parler » acquérant peu à peu la puissance d’un leitmotiv à la « C’est la vie »), perdant magnifique et vainqueur intérieur, naïf et retors, joliment simple et infiniment complexe. Et c’est ainsi, traçant un « Mont Analogue » et un « Grand Jeu » bien différents pourtant de ceux de René Daumal et de Céline Minard, que ce roman s’affirme comme l’une de mes plus surprenantes (et plus gratifiantes) lectures de ces dernières années.

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À propos de Hugues

Un lecteur, un libraire, entre autres.

Discussion

4 réflexions sur “Note de lecture : « Apocalypse blanche (la sirène sous la cime) » (Jacques Amblard)

  1. Dans ce roman, on cherche la sirène et on cherche le père… pour avoir plusieurs réponses. La montagne et la fin du monde sont finalement indispensables et décoratives.

    https://collapsofictions.com/2022/11/30/jacques-amblard-apocalypse-blanche-la-sirene-sous-la-cime/

    Publié par Fakh | 16 janvier 2023, 20:03
  2. Merci, Hugues, pour ce beau commentaire. Tu cernes, et même tu forges, in fine, mieux que moi, l’or des paradoxes sensibles (dans la psychologie de la personne narratrice notamment). Je pense presque que les « vérités », en tout cas poétiques, légères, ne peuvent plus venir en notre monde pesant, étouffant, noir, notre « Hadès », plus venir sinon par des paradoxes justement, des brèches. Merci aussi à « Fakh » dont les commentaires, sur son site, sont souvent, aussi, justement, des oxymores poétiques et hypersensibles.

    Publié par J.A. | 25 janvier 2023, 21:52

Rétroliens/Pings

  1. Pingback: Apocalypse blanche (la sirène sous la cime), Jacques AMBLARD – Le nocher des livres - 15 janvier 2023

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