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Notes de lecture 2021, Nouveautés

Note de lecture : « Dans la maison rêvée » (Carmen Maria Machado)

Le rêve virant au cauchemar, l’emprise de la violence dans le couple en général, et dans le couple lesbien en particulier, en un impressionnant tour de force littéraire à facettes techniques et à beautés humaines.

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Machado

La Maison rêvée à la manière d’une non-métaphore
Je présume que tu as entendu parler de la Maison rêvée ? C’est, comme tu le sais, un lieu qui existe réellement. Elle se tient debout non loin d’une forêt, à la lisière d’une étendue d’herbe. Elle a des fondations, mais si le bruit court que des morts y ont été enterrés, il faut sans doute n’y voir qu’une fiction. Il fut un temps où une balançoire pendait à une branche d’arbre mais il n’en reste rien à présent, hormis une corde pourvue d’un nœud solitaire qui oscille au gré du vent. Tu auras sans doute entendu des histoires au sujet du propriétaire, crois-moi, c’est un tissu de mensonges. Après tout, le propriétaire n’est pas un homme, mais une université tout entière. Une minuscule ville de propriétaires ! Peut-on imaginer une chose pareille ?
La plupart de tes hypothèses sont correctes : elle possède des planchers, des murs, des fenêtres et un toit. Si tu imaginais qu’il y a deux chambres, tu as raison, et tort. Qui peut dire qu’il n’y en a que deux ? Toutes les pièces peuvent être une chambre : pour cela il suffit d’un lit, et encore. Y dormir suffit. Seul l’habitant décide de la fonction d’une pièce. Nos actes ont plus de poids que les intentions des architectes.
Si je parle de tout cela, c’est parce qu’il est important de se souvenir que la Maison rêvée existe bel et bien. Elle est aussi réelle que le livre que tu tiens entre tes mains, en revanche elle est nettement moins terrifiante. Si je le voulais, je t’indiquerais l’adresse et tu pourrais t’y rendre en voiture, t’asseoir devant cette Maison rêvée et imaginer les événements qui se sont déroulés entre ses murs. Je te le déconseille. Mais libre à toi. Personne ne t’en empêchera.

Sept ans après la publication de sa toute première nouvelle, et deux ans après la publication de son premier recueil, « Son corps et autres célébrations », couronné par le prix Shirley Jackson et nommé à plusieurs autres prix littéraires prestigieux (dont le National Book Award), Carmen Maria Machado publiait en 2019 « Dans la Maison rêvée », traduit en français en août 2021 par Hélène Cohen chez Christian Bourgois. Bien que sobrement sous-titré « A memoir » dans sa version originale américaine, ces 350 pages représentent bien davantage qu’un « simple » récit autobiographique. Pour aborder avec une puissance inouïe le sujet doublement brûlant de la violence à l’intérieur du couple (avec tous les mécanismes tragiques et connus, mais si difficiles à auto-diagnostiquer en temps et en heure, d’acceptation de l’emprise et de culpabilité mal placée) d’une part, et de la violence à l’intérieur du couple lesbien d’autre part (dont elle documente avec minutie la monstrueuse difficulté supplémentaire que représente le simple fait de pouvoir penser cette violence, là où précisément la relation se construit individuellement, collectivement et socialement en rejet des scories les plus meurtrières du patriarcat), elle a construit un véritable thriller psychologique et intime, en utilisant toutes les ressources de son art de conteuse, de nouvelliste et de formatrice en création littéraire.

Elle nous offre ainsi une formidable progression de chapitres courts ou très courts « à la manière de », tous placés sous le signe d’une forme ou d’une inspiration littéraire particulière (ouverture, prologue, non-métaphore, picaresque, machine à mouvement perpétuel, exercice de point de vue, élément perturbateur, palais de la mémoire, voyage dans le temps, inconnue arrivant en ville, classique lesbien culte, célèbre mot de la fin, confession, rêve incarné, question de chance, road-trip à Savannah, roman sentimental, déjà-vu, roman d’apprentissage, classification des contes de fées, texte érotique, roman noir, utopie, fantasy, roman lesbien de seconde zone, pour n’en citer que quelques échantillons), fournissant chacun par leur titre un programme en soi, pour exorciser en beauté (et avec un art paradoxal du suspense) le calvaire vécu par elle, et pour le rendre exploitable par les lectrices qui seraient directement concernées, mais aussi par tous les autres, lectrices ou lecteurs, pour lesquels le déni des emprises de toute nature demeure si souvent d’actualité, même bien cachée. Et pour démontrer au passage, et de quelle manière, que l’art du récit sophistiqué constitue, maîtrisé comme ici, un medium ô combien plus puissant que n’importe quel essai jouant en trace directe et explicative. Du grand art, intelligent et bouleversant, jouant à merveille de la détonation produite entre humour noir, violence, sensibilité et amour serein reconstruit ailleurs.

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La Maison rêvée à la manière picaresque
Avant de rencontrer la femme de la Maison rêvée, je vivais dans un minuscule trois-pièces à Iowa City. La maison était foutraque : appartenant à un propriétaire peu scrupuleux, elle se dégradait lentement, était pleine de détails hétéroclites et cauchemardesques. Il y avait une pièce au sous-sol – que mes colocataires et moi avions baptisée la salle des meurtres – peinte en rouge sang du sol au plafond, équipée d’une trappe secrète et d’un téléphone fixe hors d’usage. Ailleurs au sous-sol, un système de chauffage lovecraftien projetait ses longs tentacules dans le reste de l’habitation. Par temps humide, la porte de l’entrée gonflait dans son cadre et refusait de s’ouvrir, pareille à un oeil au beurre noir. Le jardin était immense, piqueté d’un brasero et bordé de sumac vénéneux, d’arbres et d’une barrière pourrie.
Je vivais avec John, Laura et leur chat, Tokyo. Ils formaient un couple ; anciens Floridiens aux jambes longues et au teint pâle qui étaient passés par une fac hippie et avaient débarqué dans l’Iowa pour leur second cycle universitaire. L’incarnation de la démesure et de l’excentricité de la Floride et, au bout du compte, la seule chose qui dans l’après-Maison rêvée sauverait la Floride à mes yeux.
Laura ressemblait à une ancienne starlette de cinéma avec ses yeux écarquillés et son style éthéré. Elle était sèche, dédaigneuse et férocement drôle ; elle écrivait de la poésie et poursuivait ses études en science des bibliothèques. Elle se sentait une âme de bibliothécaire, de sage passeuse d’un savoir public capable de vous conduire là où vous deviez être. Quant à John, il ressemblait à un prof excentrique aux faux airs de rocker grunge qui aurait découvert Dieu. Il préparait du kimchi et de la choucroute dans d’énormes bocaux qu’il surveillait sur le plan de travail de la cuisine avec la maniaquerie d’un savant fou ; un jour il m’a raconté l’intrigue d’À rebours avec force détails, notamment sa scène préférée, celle où le vil et excentrique antihéros incruste de bijoux exotiques la carapace d’une tortue et la pauvre bête, « qui n’avait pu supporter le luxe éblouissant qu’on lui imposait », meurt sous le poids de sa chape. La première fois que j’ai rencontré John, il m’a dit : « J’ai un tatouage, tu veux voir ? » J’ai acquiescé. « OK, tu vas peut-être penser que je vais te montrer ma bite mais, promis, c’est pas ça. » Il a soulevé son short haut sur sa cuisse, révélant le tatouage artisanal d’une église, dessinée à l’envers. « C’est une église à l’envers ? » ai-je demandé. Il a souri en haussant plusieurs fois les sourcils – non pas lascivement, mais par pure espièglerie – et a répondu : « À l’envers de quel point de vue ? » Un jour, alors que Laura sortait de leur chambre vêtue d’un short en jean et d’un haut de bikini, John a posé sur elle un regard où se lisait un amour simple et véritable, puis a déclaré : « Toi, je veux creuser un puits en toi. »

Tel un picaro au féminin, j’ai passé l’âge adulte à aller de ville en ville, me liant à des âmes attentionnées à chaque étape ; un groupe de protecteurs qui ont pris soin de moi (les plus doux des protecteurs, les plus précieux des protecteurs). Ma copine Amanda de l’université, qui fut ma colocataire jusqu’à mes vingt-deux ans et dont l’esprit aiguisé et logique, le caractère imperturbable et l’humour pince-sans-rire accompagnèrent mon passage d’adolescente compliquée à jeune adulte perturbée. Anne, une joueuse de rugby à la chevelure rose, la première fille végétarienne et lesbienne que je rencontrai, qui chaperonna mon coming out en bonne fée gay. Leslie, qui m’aida à traverser ma première rupture douloureuse grâce à du brie, du vin pas cher et de bons moments avec ses animaux, notamment un pitbull trapu au pelage marron nommé Molly qui me léchait le visage jusqu’à ce que je sois prise d’un fou rire incontrôlé. Celles et ceux qui ont lu et commenté mon blog sur LiveJournal, tenu consciencieusement de mes quinze à mes vingt-cinq ans, déballant mes états d’âme à une improbable bande de poètes, de queers paumés, de programmeurs, de rôlistes et d’auteurs de fanfiction.
John et Laura étaient ainsi. Toujours présents, intimes l’un avec l’autre d’une certaine façon et intimes avec moi d’une autre, comme si je faisais partie de leur famille. Ils ne veillaient pas sur moi, pas vraiment ; ils étaient déjà les héros de leurs propres histoires.
Mais cette histoire-ci ? Celle-ci n’appartient qu’à moi.

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À propos de Hugues

Un lecteur, un libraire, entre autres.

Discussion

3 réflexions sur “Note de lecture : « Dans la maison rêvée » (Carmen Maria Machado)

  1. Pierre Senges et les naufrages

    « L’art de faire naufrage » de Pierre Senges, à la suite d’une transcription de « L’art de Naviguer » de Antonio de Guevara, traduit par Catherine Vasseur (2021, Vagabondes, 208 p.). Merveilleux et infatigable Pierre Senges. Ne voila t’il pas qu’il retrouve dans l’estomac d’une baleine grise une clé USB comportant l’original d’un texte de Antonio de Guevara, grand amiral terrestre de Charles le Co-Quint.

    D’emblée, on nous présente « Mimus, Polistorus, Azuarque et Périclès ». Le premier, mime grec, traduit des poteries ébréchées, reconstituées à la façon dont on a pu recoller les morceaux de Lichtenberg. Le second, découvert à la Fête de la Rose, lors de la multiplication des tartines au miel (avec la même quantité de miel, crise apicole oblige). Le novice sud-américain, dit également « aztèque au bleu, frites en sus (3€) », et enfin Périclès, éternel beau parleur et gaffeur (A Ios, on l’appelait Périclitès). Joyeux quadrille, non pas des homards, mais plus simplement et démocratiquement des crevettes grises (brown shrimp en anglo-saxon, pour les différencier des roses, qui comme les cerises noires sont rouges quand elles sont vertes.
    Le livre « Arte de marear » (1539) de Antonio de Guevara, que l’on pourrait traduire en « l’Art d’avoir le mal de mer » est un trésor de la littérature marine, surtout au XVeme et XVIeme siècle où c’était un classique des lectures des galériens espagnols. L’ouvrage s’est tellement popularisé qu’il a été réimprimé récemment (2016, Guadarramistas Editorial, 96 p.). On lui doit, en plus de ce livre sur les conditions des galériens, un « Libro áureo de Marco Aurelio » (livre d’or de Marc Aurèle) (1528) et une « Reloj de Principes » (l’Horloge des Princes) (1529). Il est également supposé être l’auteur d’une « Il est supposé être l’auteur d’une « Refutatio major », traduite en réfutation majeure de l’existence du nouveau monde et des îles inutiles. Comme on retrouve Pierre Senges, décidément passé du côté des complotistes. Ou Pierre Senges, éditeur de fake news, on ne s’en serait pas douté.
    Par bonheur, dans la postface de « La Réfutation Majeur », se trouve une lettre d’Amerigo Vespucci qui vient troubler les thèses de Fray Guevara. Tout cela ne rassure pas les familles de ceux qui sont « partis comme un seul homme se noyer au couchant ». C’est mieux que ceux qui « sont partis joyeux pour des courses lointaines ». Du bienfait de supprimer les grands centres commerciaux à la sortie des villes. Mais en prime, on a droit aux doutes sur le sexe d’Homère. Etait-il ange ou aède ? Là est la véritable question. Pour la question du véritable écrivain des pièces de Molière, il va de soi que c’est Jean-Baptiste Poquelin, et non Molière, qui a écrit ces pièces. C’était d’ailleurs écrit sur des anciens billets de 500 francs.

    D’un autre côté, cela explique l’apparition de Marc Aurèle dans le texte, dernier empereur romain de la « Pax Romana », que certain auteur français moderne pourrait bien nous vendre sous forme de paquet cadeau associé à une lessive (excellent détachant pour baleines de couleur, par ailleurs).
    Bon pour en revenir au livre « L’art de faire naufrage », on bénéficie de forts judicieux conseils sur comment assassiner sa mère, avec pour exemple Néron et Agrippine. Bel exemple de piété filiale, mais attention, il faut un bateau, ou du moins quelques planches. Voilà pour l’exemple de ménagement des relations familiales. Bon, pour des conditions bassement sordides et financières, on peut s’en tirer ave un couteau bien aiguisé. Néron en matricide et ladre en plus. Manquerait plus qu’il loupe de mettre le feu à Rome. Heureusement, Fray Antonio Guevara nous ramène aux galériens « Moi, Monsieur, j’ai écrit pour vous un livre intitulé Avis de fêtes privées, car lorsque vous êtes sur terre, j’ai maintenant composé cet autre traité sur la vie de galère pour quand vous vous promenez au bord de la mer. Mon intention a été que l’un soit pour le passe-temps, et l’autre pour profiter du temps ».
    Suit une énumération passionnante de galères, à 2, 3 ou même 25 bancs, de quoi avoir quatre cent rameurs et deux mille homme armés. « Ouvrage qui ne pouvait servir à grand-chose, sinon à susciter l’admiration ». On dirait presque du Pierre Senges. Evidemment, cela en jette que d’avoir à la fois une si grande galère, mais aussi autant de galériens pour faire du ski nautique sur les rives des mers égéennes. Puis on apprend que c’est Thésée, le chasseur de Minotaure, qui créa la « Rotane », première galère du monde. Une misère, « pas plus de trente rames », et un « mât qui n’atteignait pas plus de quarante empans ». Rien à voir avec la galère de Cléopâtre, pour épater Marc Aurèle de retour, dont « les rames étaient en argent, les ancres en or, les voiles en soie et la poupe marquetée d’ivoire ». Comme quoi les reines n’ont que peu de connaissances sur la résistance de matériaux, pourvu que cela en jette.
    Survient un chapitre intitulé « Des nombreux et grands privilèges des galères », intéressant à lire pour qui projette de passer ses vacances en utilisant ce mode de transport. Pleins de conseils pratiques, pour savoir où s’installer sur le bateau, comment s’organiser pour manger, boire et se restaurer. Il faut reconnaître que chaque paragraphe s’ouvre sur un « La galère offre » avec tout ce que cela peut comporter. Offres bien entendu suivies par les « autres tâches à accomplir ». Un vrai guide du routard galérien, y compris comment résister au mal de mer. Et tous ces conseils sont prodigués indifféremment « à tout un chacun – qu’il soit marié, célibataire, nonne, moine, frère, prêtre, ermite, chevalier, écuyer, eiche, canarien, grec, indien, hérétique, maure ou juif ».
    Bien entendu, la compilation quasi historique des différentes galères et leur histoire maritime « qui flotte et ne coule pas » selon la devise du marchand de bateaux ne saurait s’encombrer de détails justificatifs. On est dans la navigation à vue, pas trop loin des côtes en plus, et à courte distance, ou à jet de rames de la terre ferme. Et puis c’est une époque (1539) où tout ce qui était écrit était fortement à plus forte valeur ajoutée que l’oralité des aèdes, même revalorisés en troubadours et ménestrels. A-t-on demandé à Christophe Colomb son plan de route avant qu’il ne parte pour l’Empire de la Soie et du Soleil Levant réunis, tout comme le représentant de commerce actuel descend à l’Hôtel de la Gare et des Voyageurs. Déjà fort cotent qu’il en soit revenu, avec sa cargaison de terres nouvelles, de brevets non réclamés en échange de verroteries ou d’oiseaux de couleurs.

    La partie introductive sur « l’Art de Naviguer » étant terminée, on peut enfin passer au texte de Pierre Senges sur « l’Art de faire Naufrage ». L’un complétant l’autre et vice-versa. On connaissait déjà l’auteur en naviguant solidement amariné. On l’avait vu partageant le hamac d’Ismaèl et chassant la baleine blanche sur son youyou. On l’avait retrouvé plus tard, levant la jambe avec les Ziegfield Follies, puis lançant des tartes à la crème dans un studio de Hollywood, tout en gardant les secrets de fabrication de la « Los Angeles Cream Pie Company ».
    Mais qu’est-ce qu’un vrai naufrage ? « Des épaves dodues et rouillées » que l’on ne peut apercevoir qu’à la marée basse ? Un récit d’un rescapé, échappé par hasard, qui est obligé de raconter avec forces détails la « grâce particulière » qui lui a permis de survivre. Telles les paroles de Matthieu à propos de la Passion, dont ont se demande ce que cette anecdote vient faire dans les récits de naufrage où l’on mélange le Mont des Oliviers, le sommet des Crânes et les accoudoirs de prie-Dieu en velours. Tout cela pour en venir aux « romans dégringolants de Gogol et de Dostoievski (quand il était encore gogolien) » : « une chute de roubles sonores, de vieux barons, de matriarches, de jeunes premiers et de filles à marier dans un escalier sans fin, monumental, marbre et velours alternés, une rampe de bois précieux et des icônes quelque part pour servir de témoins ». Prévert n’est pas loin, et essaye de se débarrasser du raton laveur. Comment faire ? alors qu’il suffit de lui donner un sucre en morceau de sucre (du sucre en pierre, disent les Bretons, eux qui n’ont plus de ces bestioles).
    Tout cela pour en arriver au « naufrage du naufrage » ou « Echouer à faire naufrage ». Entreprise pas si facile que l’on croit ; « il faut pour cela plusieurs talents superposés de malchanceux ou une incompétence héritée comme la tare des Habsbourg, reconduite et magnifiée à chaque génération, une habitude à la mouise et dans chaque catégorie de la mouise toute malchance venue d’ailleurs à qui on donne l’hospitalité par erreur, au gré d’un glissement de notre compassion (la pitié pour la malchance au lieu de la pitié de notre compassion) ».
    « Dans cette histoire de naufrage raté, il y a Néron, il y a sa mère Agrippine, il y avait aussi Claudius, et tous ceux-là, à divers degrés empereurs, fils, épouse, futurs et anciens, se savent à la fois remarquables et en surnombre ». L’eusses-tu cru, que venait faire Néron dans cette galère, lui qui n’était bon qu’en incendies, crucifixions et matricide. La bibliographie néronienne revue par Alexandre Vialatte concluerait par un « C’est ainsi qu’Allah est grand ».
    La conclusion de Pierre Senges serait en forme de liste, ou de possibilités « C’est ainsi qu’Allah aurat fait »

    Publié par jlv.livres | 30 août 2021, 12:38

Rétroliens/Pings

  1. Pingback: Dans la maison rêvée | A la manière d’un titre – Le dragon galactique - 23 septembre 2021

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