☀︎
archives

Eric Chevillard

Ce tag est associé à 36 articles

Note de lecture : « Le strapontin ne fait pas d’heures supplémentaires » (Olivier Hervy)

Le dixième recueil d’aphorismes et formes ultra-courtes d’Olivier Hervy, avec de beaux détours du côté des paradoxes de la langue. x Mon oncle a tellement posé avec un poisson dans les bras que sur toutes les autres photos de lui, il semble bredouille. (…) « Je fais du bois », me dit le prétentieux C. en sueur … Lire la suite

Note de lecture : « L’aube » (Ramón Gómez de la Serna)

D’une ligne à une page, des dizaines de variations comiques, poétiques, incongrues ou rusées autour de l’aube en métaphore totale : un somptueux échantillon de l’art des greguerías. x Prologue J’ai été un espion de l’aube. Plus que tout autre, j’ai fait ce livre avec la mort en moi ; la mort claire, sèche, maligne, … Lire la suite

Note de lecture : « Promenades accompagné (minuties) » (Olivier Hervy)

Une treizième occasion de se plonger dans le travail discret – et minutieux, bien entendu – d’un rare spécialiste de la narration ultra-courte issue de l’aphorisme malaxé et détourné. x Note préambulaire de l’auteur Note est trop général ! Aphorisme désigne un fragment indépendant ! Greguería est déjà pris ! Après quelques livres, il est … Lire la suite

Note de lecture : « Biotope et anatomie de l’homme domestique » (Philippe Annocque)

Une redoutable et fort joueuse architecture d’aphorismes autour du corps humain et de ses ordinaires environs immédiats. x Les autrices et auteurs qui se risquent à travailler dans la redoutable zone des aphorismes savent, comme les lectrices et lecteurs attentifs, à quel point, malgré la facilité apparente d’arpentage, vue de loin, de ce lieu particulier … Lire la suite

Note de lecture : « Étrangler l’anguille » (Olivier Hervy)

Le onzième recueil d’aphorismes d’Olivier Hervy, toujours aussi surprenant et délectable (et on y entend sa fille rigoler). x Depuis 2007 et ses « Expertises », Olivier Hervy nous enchante régulièrement de ses recueils d’aphorismes, construisant au fil des années un extraordinaire clin d’œil au long cours, qui rivalise aisément de machiavélisme discret, quoiqu’utilisant le plus souvent … Lire la suite

Note de lecture : « L’art de faire naufrage » (Pierre Senges)

Indissolublement liés à travers cinq siècles et davantage d’histoire de la mer, navigation et naufrage sous la malice érudite de Pierre Senges et d’un évêque franciscain plume de Charles Quint. x Antonio de Guevara (1481-1545), prédicateur franciscain devenu évêque par la suite, fut un personnage discret et pourtant essentiel du règne de l’empereur Charles Quint, dont … Lire la suite

Note de lecture : « Promenades avec chiens » & « Tout près » (Olivier Hervy)

Construire un court roman mystérieux et huit nouvelles affolantes en n’usant que d’aphorismes brefs, faussement indépendants, minutieusement construits et agencés : le nouveau défi relevé par Olivier Hervy pour notre bonheur. x Bien sûr, parfois un vieil homme vit une histoire tragique avec un espadon, un capitaine parcourt les océans à la recherche d’une baleine … Lire la suite

Note de lecture : « Mon cri de Tarzan » (Derek Munn)

En fiction poétique, le « making of » intime d’un film taiseux narrant une découverte de l’Afrique, et tout autre chose simultanément. Magnifique et puissant. x Chaque fois qu’il voit l’affiche, elle lui fait un drôle d’effet. L’image est chargée de souvenirs et la trouver placardée, transformée en grande pub, ne manque jamais de le troubler. On … Lire la suite

Note de lecture : « La grande épaule portugaise » (Pierre Lafargue)

À dos de titan et à grandes enjambées rageuses, le pas fourmillant de la littérature. Un foisonnement malicieux d’une rare beauté, ne craignant ni les machines à coudre ni les querelles picrocholines, bien au contraire – et déjà un réjouissant monument. x Ils ont été écartés. Ce n’étaient que des flûtistes. Des alarmistes. Des balnéo-botulistes. … Lire la suite

Note de lecture : « Blandine Volochot » (Lucien Raphmaj)

Un redoutable moteur d’inférence politique et poétique, né de fureur et de mystère par la collision des particules Blanchot et Volodine dans un accélérateur secret. x Blandine, dis-moi à quoi je rêve avec mon cerveau-araignée Avec mon cerveau mangé par l’inaction Végétalisé par la peur Cristallisé par l’amour Irradié par l’imagination Dans les mystères où … Lire la suite

Archives