Des canalisations géantes, des chantiers de BTP en souffrance, de la pluie, de la boue et un cadavre signifiant, pour une vingt-sixième enquête toujours savoureuse et nettement plus vivace, malgré la quasi-absence de l’éternelle Livia, que les deux précédentes. x Le coup de tonnerre fut si fort que Montalbano, non content de subir un réveil … Lire la suite
Mois après mois durant un an, le double chant cruellement menacé d’une Venise de pierre, de bois, d’eau et d’humain. x Jusqu’à hier, ils étaient bleu-vert, verts, verdâtres ; les canaux de la lagune avaient entamé leurs semaines de grâce, à la fin de l’hiver. Au large, limpides et lumineux, les grands plans d’eau entre … Lire la suite
Dans une Calabre contemporaine et immémoriale, dans un Milanais glacé et mondialisé, le choc des haines ancestrales et des politiques actuelles du pire, entre mafias et vendettas, rédimé par l’amour vrai et par la conspiration féminine, souterraine et merveilleuse. x L’été me berçait joyeusement. Les Jardins de l’Allaro se remplirent de fruits et des enfants … Lire la suite
Double meurtre d’une pourriture à plus d’un titre, pour la vingt-cinquième enquête, un peu essoufflée, du commissaire sicilien Salvo Montalbano. x À l’instant où il mit le pied dans le commissariat, Catarella posa le combiné du téléphone et s’exclama : – Ah, dottori, dottori ! Justement là chez la maison de vosseigneurie je viens d’appeler … Lire la suite
Un capitaine italien au long cours qui aspire à une retraite précoce et à l’amour, peut-être. Un dernier cargo discret pour la Bosnie. Un très grand texte de silence et de mer. x x Le car le laissa en bas de Pietrabruna. Ses deux compagnons de voyage disparus derrière le tournant, il posa la valise … Lire la suite
Un chef-d’œuvre contemporain de la littérature noire, qui donne à penser et ressentir en profondeur la Calabre en terre de beauté et terre de crime. x Nous marchions vite, je glissais derrière lui comme un traîneau tiré par des chiens, c’était comme ça depuis des heures. Le rendez-vous était nocturne, et nocturne, logiquement, devait être … Lire la suite
L’une des premières enquêtes du mythique sergent bolognais Sarti Antonio. x Un type, un certain consul romain, a voulu laisser une trace de son passage chez nous. Il a appelé le Léonard de Vinci de l’époque et lui a dit : – Écoute-moi, mon cher, tu pourrais pas me construire un bel aqueduc ? – … Lire la suite
Avec les sauveteurs en mer, professionnels et bénévoles, à Lampedusa. x J’avais rencontré le plongeur chez un ami. Mais il n’y avait que nous deux. La première et persistante sensation était celle-ci : c’était un géant. Il avait dit tout de suite : « Pas d’enregistrement. » Assis à l’autre bout de la table, il croisait les … Lire la suite
Sans doute le plus mémorable des puissants et rugueux polars milanais du Scerbanenco « deuxième manière ». Duca Lamberti for ever. x Déjà presque dix-huit mois que l’amusante (mais oui) rubrique « Je me souviens », sur ce blog, ne présentait plus de nouvelle entrée. Il était plus que temps d’y remédier. En cette année 1982-1983, profitant d’une année … Lire la suite
« Seul son dessin me permet de le retrouver » : une belle lecture intime de l’art d’Hugo Pratt, loin des clichés et au plus près de la page. x Il s’appelait Ugo Prat, sans H et avec un seul T. Devenu célèbre sous le nom de Hugo Pratt, il a vécu 24 518 jours aussi intensément … Lire la suite