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Notes de lecture 2014

Note de lecture : « Le trône de fer – 8 – Les noces pourpres » (George R. R. Martin)

Tome crucial, renouant avec l’exécution jouissive (et un rien perverse) de personnages essentiels.

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Publié en août 2000, traduit en français en 2002 par Jean Sola chez Pygmalion, ce huitième tome « français » du « Trône de Fer » est le troisième du découpage en quatre parties du « A Storm of Swords » original de George R.R. Martin.

Un tome essentiel de la saga, qui marque un tournant à bien des égards, et dont il serait encore plus dommage que d’habitude de dévoiler les rouages du récit. Disons simplement que, même en ayant fourni au lecteur des indices dès le tome 7, George R.R. Martin renoue ici avec le type de « grande trahison », presque inimaginable, qui avait marqué le tome 2 (« Le donjon rouge ») et scellé le destin de la Main du Roi de l’époque (en y ajoutant les caprices d’un gamin caractériel trop vite propulsé sur le trône…).

Il y a en effet beaucoup de noces évoquées ou décrites dans ce volume, et la couleur pourpre leur va à merveille. La violence à l’œuvre est intense, et l’art consommé du sacrifice, bien cruel et souvent inattendu, de personnages pourtant soigneusement construits au préalable, entretient un ravissement légèrement masochiste pour le lecteur.

Les trois sangsues jetées dans le feu à Peyredragon jouent-elles vraiment un rôle dans ce déchaînement ? On ne sait pas encore, mais le tourbillon de décès qui parcourt Westeros dans ce tome fait sembler presque pâles, en comparaison, à la fois l’haletante défense du Mur et le captivant apprentissage politico-guerrier que poursuit Daenerys, désormais à Meereen.

L’un de mes volumes préférés dans la saga depuis un moment…

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À propos de Hugues

Un lecteur, un libraire, entre autres.

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