En 1983, un discret coup de tonnerre dans l’articulation du linguistique et du politique. x RELECTURE Il y a trois suppositions. La première, ou plutôt l’une, car c’est déjà trop que d’y mettre un ordre, si arbitraire qu’il soit, est qu’il y a : proposition thétique qui n’a de contenu que sa position même – … Lire la suite
Lorsque le quotidien exposé au risque du gris se mêle aux rêves des endroits où l’on aurait pu se perdre : une cinglante poésie contemporaine en dix pages magiques et acérées. x Je ne m’emparerai jamais de moi Je ne sais pas quoi dire Il y a ce que j’aime Ce que je n’aime pas … Lire la suite
En un flow poétique malicieusement acharné, un antidote ô combien salutaire à la désintégration du langage dans son usage automatisé, marchandisé et déshumanisé au nom du nombril de l’individu triomphant. x Faire barrage de ses mains, étirer les journées au tricot, enjamber les demi-siècles, vider son sac dans de petits espaces privés et déserts, se … Lire la suite
Neuf textes dits « théoriques » de Valère Novarina sur son théâtre et sur le théâtre, neuf étincelles d’intelligence littéraire et de souffle continu, neuf œuvres à part entière. x RELECTURE L’acteur n’exécute pas mais s’exécute, interprète pas mais se pénètre, raisonne pas mais fait tout son corps résonner. Construit pas son personnage mais s’décompose le corps … Lire la suite
Les mots percutants de l’un des maîtres contemporains du flow en français, dont la politique sous-jacente, vacillante, laisse toutefois elle aussi quelque peu sur sa faim. x L’ironie de la vie fait qu’à l’instant même Où mon encre pose les premiers mots de ce poème J’aurais tant aimé qu’elle puisse l’écouter Il y a une … Lire la suite
La vigueur caustique d’une écriture déchaînée pour pourfendre la destruction du langage par de bien piètres animateurs de cadavres et autres faussaires à envies de domination. x RELECTURE Celui qui boudera ici son plaisir sera réputé mal inspiré, il ne sera reçu nulle part, parmi tout ce qui déplaît aux femmes son nom brillera d’un … Lire la suite
Une plongée sagace et terrifiante dans le langage dominant du déni ou de la justification de la violence policière. Salutaire. x Une députée porte-parole de La République en marche n’a pas constaté de violences policières mais veut bien qu’on lui en montre. Elle précise ensuite, lorsqu’on lui présente des images, que ce qu’elle appelle violences … Lire la suite
L’art poétique fiévreux d’un combat séculaire, qui se livre plus que jamais dans l’infra-ordinaire. x Aux temps anciens les mythes étaient ces histoires qu’on utilisait pour se raconter. Mais comment expliquer cette façon de nous haïr, comment expliquer ce que nous avons fait de nous, la façon dont, en deux, nous nous brisons, la façon … Lire la suite
Le réjouissant et implacable combat avec un surmoi hilarant à la figure du père, entre l’injonction d’employabilité et d’efficacité, la poésie et la vie. x Depuis des années tout ce qui me traverse l’esprit est discuté dans ce tribunal que j’appelle maison morte, où siège mon père. Des gens parlent avec Dieu, d’autres avec leur … Lire la suite
L’expansion explosive de la narration, par le pouvoir de précision et d’accumulation de la matière noire du langage. x Après avoir lu avec un ravissement toujours aussi incrédule quatre volumes de « Tout l’Univers », le travail monumental de P.N.A. Handschin entamé en 2003, je me demandais encore, au moment d’aborder ce tome VIII paru en octobre … Lire la suite