« Nous, les Orientaux, là où il n’y a rien nous faisons surgir l’ombre et cela crée de la beauté. » x La nouvelle traduction de Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré pour les éditions Philippe Picquier permet de goûter à nouveau à l’éclat et à la poésie de ce texte culte, essai publié en 1933 et initialement … Lire la suite
Une fin particulièrement en beauté émouvante pour la première trilogie policière de Serge Quadruppani. x Publié en 1993, toujours chez Métailié, le troisième volume de la souple trilogie Krachevski, première incursion en force de Serge Quadruppani dans le genre policier, poursuit en apothéose désenchantée le travail de l’enquêteur atypique Émile K., ancien du GIGN devenu … Lire la suite
La misère au service de la vengeance, en habit religieux de circonstance, tandis que les pouvoirs s’empiffrent de leur mieux. x Publié en 2014 chez Robert Laffont, le premier roman de Julien Suaudeau, qui enseigne le français aux États-Unis depuis 2006, , a connu une gloire médiatique soudaine à l’automne dernier, lorsque les attentats du … Lire la suite
Un beau réseau de leurres pour dérouter Montalbano et son équipe. x x Publiée en 2011, traduite en français au Fleuve Noir en 2016, toujours par l’excellent Serge Quadruppani, la vingt-deuxième enquête du commissaire sicilien Salvo Montalbano, d’Andrea Camilleri, s’écarte un peu de la tendance observable dernièrement, que ce soit avec « La chasse au trésor » … Lire la suite
Arnaques possibles et femmes fatales potentielles sur fond fiévreux de guerre des gangs au Chili. x Publié en 2010, traduit en avril 2014 chez Asphalte par Baptiste Chardon, le premier et seul roman à ce jour de Boris Quercia, surtout connu pour son travail de cinéaste (et tout particulièrement pour son célèbre film « Sexo con … Lire la suite
Plus calme que « Chamamé », une fable radicalement oppressante néanmoins. x Publié en 2008 (et premier roman de l’auteur traduit en français, en 2011, grâce aux exploratrices éditions Asphalte), « Golgotha » peut se lire comme une sorte de contrepoint, chez l’Argentin Leonardo Oyola, du baroque, exubérant et déjanté « Chamamé », écrit à peu près à la même époque. … Lire la suite