Autour du personnage d’un jeune chercheur Indien étudiant à Paris, une merveilleuse alchimie romanesque, en correspondances entre Paris et Calcutta. x Les yeux du douanier restèrent un moment fixés sur les lignes du passeport qui n’étaient pas écrites en anglais. Il avait pourtant déjà eu, à plusieurs reprises, l’occasion de contrôler l’identité de passagers en … Lire la suite
Poésie des cendres et jeu acharné de miroirs, ombres combattantes et corps multiples : un premier recueil de cercles à tracer et retracer. x La bête s’épuise La bête s’épuise, se fait oublier dans le corps. Mais j’ai peur d’ouvrir mon courrier, tant j’ai conscience d’être abattable à la moindre virgule. Sortir de l’impossible TOUT … Lire la suite
Voyage en profondeur dans Calcutta, ville-sœur. x Le motif des débuts, des naissances, de ce mouvement perpétuel où de la perte ou du départ peut surgir l’éclat semble traverser l’œuvre de Dominique Sigaud. Publié en 2014 aux éditions Verdier, son dix-septième livre, Partir, Calcutta raconte un départ, un voyage qui est comme une naissance, celle d’une … Lire la suite
L’auteur fictif en interlocuteur central d’une intime quête prométhéenne, pour un impressionnant miroir labyrinthique. x Publié en mai 2016 chez Actes Sud, le premier roman de Jérôme Orsoni, après son recueil de nouvelles « Des monstres littéraires » en 2015 et plusieurs essais traitant principalement de musique, nous propose une saisissante relecture, réécriture et envolée belle du … Lire la suite
52 chroniques nécrologiques poétiques, exercice d’admiration et guide portatif pour entrer dans l’œuvre d’Enrique Vila-Matas. x Dans ce livre publié en 1997, traduit de l’espagnol par Pierre-Olivier Sanchez pour les regrettées éditions Passage du Nord/Ouest en 2004, avec une préface de l’auteur d’août 2003 écrite seulement quelques semaines après la disparition de Roberto Bolaño à … Lire la suite
Plus qu’une n-ième déclaration enflammée d’amour, la brûlante résolution poétique d’une équation apparemment impossible. x Publié en 2011 aux Doigts dans la Prose, « Isabelle, à m’en disloquer » est une saisissante déclaration, complice et revendicative, à l’être aimé, conduite par Christophe Esnault sous une forme résolument poétique et calligrammatique. L’exercice me semblait a priori particulièrement délicat, … Lire la suite