256 livres lus ou relus en 2020, soit 57 de plus qu’en 2019 (+ 30 %) : on sent bien que deux confinements de plusieurs semaines sont passés par là… Parmi ceux-ci : – 16 relectures et 240 découvertes, – 51 essais et 205 fictions (ou assimilées), – 181 écritures en français et 75 traduites … Lire la suite
Le seul bilan positif de cette étrange année 2020 est celui des lectures. Voici donc mes 20 plus belles lectures et relectures sur quelques 120 livres lus en 2020 : Ryûnosuke Akutagawa, Rashômon et autres contes – 1916 à 1927, nouvelles traduites du japonais par Arimasa Mori pour les éditions Gallimard, 1965. Violents, étincelants, palpitants … Lire la suite
Une folle immersion poétique et policière dans un avenir bringuebalant où les rêves de capture et de puissance ont engendré leurs cauchemars logiques, hybrides et tout-puissants. Un réjouissant appel littéraire à la circonspection, à la résistance et à la lutte, tous azimuts. x x Nos histoires dorment mal, insomniaques, elles se retournent et cherchent la … Lire la suite
Un redoutable moteur d’inférence politique et poétique, né de fureur et de mystère par la collision des particules Blanchot et Volodine dans un accélérateur secret. x Blandine, dis-moi à quoi je rêve avec mon cerveau-araignée Avec mon cerveau mangé par l’inaction Végétalisé par la peur Cristallisé par l’amour Irradié par l’imagination Dans les mystères où … Lire la suite
Vague décennale, sable et bunker en marqueurs inexorables et poétiques des désastres de l’avidité toujours revendiquée. x Ceux qui vivent sur l’île ont vu le sable leur passer entre les doigts et ils ne l’ont pas retenu. Pendant des millénaires le ciel avait été blanc, les grains tenaient à la dune, du bleu en larges … Lire la suite
Le pouvoir brut du récit, l’arrangement de la mémoire, la performance de la vocifération. Le post-exotisme dans toute sa splendeur noire et rusée. x Comme nous l’avions noté ici même à propos des « Haïkus de prison » de Lutz Bassmann, comme le décortiquait en profondeur Lionel Ruffel dans son « Volodine post-exotique », et comme le rappelle fort justement … Lire la suite
Myope et parcellaire, mais néanmoins joliment poétique, une introduction à Antoine Volodine qui vaut comme invitation à aller (beaucoup) plus loin. x x x Sous-titré « Dissolution et renaissance chez Antoine Volodine », ce bref essai de Pascal Gibourg paru chez publie.net en mai 2017 est la version papier légèrement remaniée d’un texte disponible en ligne depuis … Lire la suite
Les confidences hallucinées, chuchotées ou vociférées, du Breughel, prisonnier politique et patient psychiatrique interné. x RELECTURE La suie avait durci autour de ma tête. Il faisait froid, il faisait noir. Quelqu’un chuchotait et, à force d’écouter, je reconnus ma propre voix. Breughel appelle Molly, disais-je. Répondez. Je me mis à attendre. Plus un bruit ne … Lire la suite
Le post-exotisme, à travers son principal porte-parole Antoine Volodine, est sans doute le non-genre littéraire préféré, au moment drastique du vote éventuel, des libraires de Charybde. Après avoir accueilli plusieurs soirées mémorables en 2014 pour Terminus radieux, en 2016 comme libraire d’un soir et en 2017 pour Black Village de Lutz Bassmann, nous sommes particulièrement heureuses … Lire la suite
La clé d’entrevoûte, retorse et vertigineuse, de l’édifice post-exotique. x RELECTURE Les derniers jours, Lutz Bassmann les passa comme nous tous, entre la vie et la mort. Une odeur de pourri stagnait dans la cellule, qui ne venait pas de son occupant, encore que celui-ci fût à l’article de et se négligeât, mais du dehors. … Lire la suite