La vie d’un livre, racontée par lui-même. Savoureux et malicieux. x Un roman doit commencer par une gifle et se terminer par un coup de poing, me dit un frère de papier. Pour un autre, il faut impérativement un cadavre dans le premier chapitre. Tous se méprennent sur mon projet. Je souhaite uniquement raconter ma … Lire la suite
Un fabuleux et hautement métaphorique thriller d’anticipation, à base d’art de cuisiner la littérature, (presque) stricto sensu. x Soir : Brochettes d’esturgeon grillées à L’Idiot. Roman bon poids, 720 grammes, du massif, 509 pages, papier vélin, reliure pleine toile. A largement suffi pour huit brochettes. Comme convenu, le client et ses sept invités avaient solennellement … Lire la suite
Vingt-quatre titres choisis dans la joie et dans la douleur parmi les 229 lectures (ou relectures) de cette année. Vingt-quatre titres qui m’ont chacun apporté un véritable quelque chose, pas nécessairement petit, et en tout cas toujours potentiellement vital, dans le moulin de la littérature et de la vie, en 2018. Pour la deuxième année consécutive, … Lire la suite
Une superbe enquête poétique à la rencontre de 15 librairies en France, et de bien d’autres choses au passage. x J’ai rendez-vous sur une île, avec une libraire. Depuis quelques mois, c’est fréquent, j’ai des destinations de librairies. Là, en correspondance gare Montparnasse, je fais semblant de croire que j’attends mon train dans l’atmosphère feutrée … Lire la suite
De la récupération à J.G. Ballard et Richard Powers. x Janvier 2006 : le huitième numéro de la revue Inculte (co-publiée par les éditions du même nom et par imho) nous offre d’abord deux grands entretiens pour le prix d’un seul. Le premier, exceptionnel, permet à Nicolas Richard, qui venait alors d’achever la traduction du … Lire la suite
Shozo Numa, Hölderlin, Eduardo Kac, l’âge d’or et le ressentiment x RELECTURE Publié en novembre 2005, le septième numéro de la revue Inculte, co-édité par les éditions du même nom et les éditions imho, propose un dossier passionnant sur le ressentiment, orchestré en une succession de six voix, Mathieu Larnaudie (« La colère se suicidant ») ouvrant … Lire la suite
Ce que pourrait signifier l’ouverture d’une librairie dans un village de Sardaigne. x La librairie a ouvert le 30 juillet 1984, le seul jour de pluie du mois. Maurizio, le propriétaire, avait tout prévu car c’était aussi relâche au cinéma. Rien à faire au village. Rien à faire nulle part dans ce maudit pays. Des … Lire la suite
Le roman moderne, genre cannibale indispensable pour rendre compte de la complexité du monde. x Il existe dans l’œil humain une petite portion de la rétine totalement dépourvue de photorécepteurs et qui est ainsi complètement aveugle. De même il existe depuis le Quichotte un type de romans que Javier Cercas appelle les romans du point aveugle, qui … Lire la suite
Un très bon texte d’initiation technique (voire davantage) aux littératures anglaise et américaine, ou à la littérature tout court. x LECTURE INITIALE EN VERSION ORIGINALE ANGLAISE C’est grâce à ce petit essai de vulgarisation (très) intelligente, d’un auteur dont je n’avais pourtant jusque là jamais vraiment apprécié la fiction, essai publié en 1991 et découvert … Lire la suite
Le deuxième autofictif, encore plus savoureux que le premier. x Publié en 2010 à l’Arbre Vengeur, ce deuxième volume du « journal » d’Éric Chevillard (journal que j’ai découvert tardivement, à la différence des romans de l’auteur, aimés depuis fort longtemps, en ce début d’année 2015, avec « L’autofictif au petit pois ») succédait à « L’autofictif », et offrait déjà … Lire la suite