Le pouvoir brut du récit, l’arrangement de la mémoire, la performance de la vocifération. Le post-exotisme dans toute sa splendeur noire et rusée. x Comme nous l’avions noté ici même à propos des « Haïkus de prison » de Lutz Bassmann, comme le décortiquait en profondeur Lionel Ruffel dans son « Volodine post-exotique », et comme le rappelle fort justement … Lire la suite
La détonante rencontre de voiliers au longs cours, de bazookas et de désespoirs esthétiques sur un tapis de peaux de phoque. x Le monde était sur le qui-vive. Partout, on veillait, on anticipait, on prévenait. Il n’était plus un doigt dont le remuement ne fût aussitôt prétexte à alarmes, enquêtes, rapports, expertises, contre-expertises. Une nuit … Lire la suite
Le lieu paisible où se croisent les filins : la corderie de l’existence. x x Bien que les années soient passées, nous n’avons pas oublié combien il nous tardait de voir la nuit tomber, le sommeil nous envelopper, le cacao brunir le lait dans le bol, le maillot de bain être décroché du fil à … Lire la suite
Miracle d’implicite en lisière du fantasme, féodalité rurale et apocalypse urbaine : fuir, vivre à genoux ou mourir debout ? x Mamie, moi. Ma mère en attente. Et la table. Évidemment, manies obligent, chacun s’assoit sur sa chaise, à sa place, dont l’assise en paille est recouverte d’un tablier rouge. De quoi on parle ? … Lire la suite
Quelques mots savoureux à propos de l’animalcule le plus résistant qui soit. Ou bien tout autre chose. x Le tardigrade, s’il était plus gros, beaucoup plus gros j’entends, toute la face du monde s’en trouverait changée – considérablement. Mis en scène élégamment et comiquement dès la superbe couverture d’Amandine Urruty, le tardigrade est l’un des … Lire la suite
Une citadelle convalescente et mélancolique, une superbe tranche de littérature indicielle et poétique. x Voilà cinq semaines que je suis enfermé. La quarantaine généralisée prend fin à midi. J’ai reçu une lettre de R. Les épidémies qui ont touché la ville dernièrement l’ont remplie de terreur. Sa grand-tante est presque morte dans ses bras un … Lire la suite
Une curieuse enquête gratuite, improvisée par un infirmier légiste dans une Gênes imaginée. x C’est grâce au « GEnove / GE9 » de Benoît Vincent, formidable incursion à facettes dans la ville de Gênes, que j’ai découvert ce court roman d’Antonio Tabucchi, son cinquième, publié en 1986 (et traduit en français en 1988 par Christian Paoloni chez … Lire la suite