Sur un chantier de construction et dans ses interstices laissés libres, l’écriture hautement fourchue du songe silencieux d’un ouvrier de l’extrême bas de l’échelle. x 16 juin. – L’agence de travail temporaire m’a trouvé un emploi dans une coopérative ouvrière. Huit heures par jour. Salaire minimum. Après les abattoirs, l’usine, je retourne dans le bâtiment. … Lire la suite
Se jouant de toutes les formes littéraires établies en les mêlant joyeusement, le récit poétique, cruel et savoureux d’un improbable passage à l’âge adulte, dans le Grand Nord canadien des années 1975-1980. x Des fois on se mettait à l’abri dans le placard quand les ivrognes rentraient du bar. Assis, cachés, les genoux collés, on … Lire la suite
Au milieu des joies et des drames, le sel de la langue et du sens, pour cette troisième année de vrai-faux journal. x Publié en 2011 à l’Arbre Vengeur, le troisième « autofictif », ce journal permanent concocté par Éric Chevillard, à trois entrées par jour (le plus souvent indépendantes, mais composant à l’occasion un unique texte … Lire la suite
Le deuxième autofictif, encore plus savoureux que le premier. x Publié en 2010 à l’Arbre Vengeur, ce deuxième volume du « journal » d’Éric Chevillard (journal que j’ai découvert tardivement, à la différence des romans de l’auteur, aimés depuis fort longtemps, en ce début d’année 2015, avec « L’autofictif au petit pois ») succédait à « L’autofictif », et offrait déjà … Lire la suite
1 095 bribes surgies d’un quotidien réel ou imaginé, 1 095 joies de l’intellect et du cœur. x Publié en 2009 à l’Arbre Vengeur, « L’autofictif » est le premier texte d’Éric Chevillard ayant inauguré sa série de publications annuelles, sous formes de « journaux de l’année », du travail entrepris sur son blog éponyme, consistant à écrire chaque … Lire la suite
L’inquiétante et belle étrangeté de Venise, de jour et de nuit. x Publié en 1956 directement en français chez Gallimard, cet essai mythique affectant la forme d’un journal, ou d’annotations plus ou moins longues brodant sur des impressions ou des rencontres, constitue sans doute l’un des plus beaux textes consacrés à la Venise qui s’écarte … Lire la suite