La chronique crue et tranchante d’une enfance vécue sous les sévices abominables du père et la lâcheté de la mère. L’étrange magie des mots nés de l’horreur sans fard. x Je dissimulais mes désirs dans des textes de fiction, enfant. Deux sœurs en fugue. Pourchassées par un monstre à deux têtes. Elles s’enfuyaient dans de … Lire la suite
Traître voleur de canards, braqueurs commanditaires très en colère, ermite déjanté traumatisé jadis par la guerre d’Algérie : un huis clos violent causé par une énorme tempête sur les Landes, et un rare brio pour porter tout cela au rouge sang. x Thomas Ferrer fourguait les canards qu’il volait pour huit euros le kilo à … Lire la suite
Un vieux professeur, un jeune entrepreneur et une paroi alpine à vaincre : un huis clos à trois, technique et intense, sans manichéisme, d’une pudeur et d’une beauté étonnantes. x Ce sont certainement les lectures relativement récentes du fabuleux « Paroi » de Guillevic et du stimulant « Ouvrir une voie » d’Emmanuel Faber qui m’ont conduit à extraire … Lire la suite
Dans le filet serré de la sécurité sanitaire et sociale, le huis clos ravageur, conté à même les murs, d’une famille presque ordinaire. Un tour de force justement terrifiant. x Vérification faite sur le calendrier : on va bientôt entamer le sixième mois d’Isolement Général Total (un IGT qui a succédé à six mois d’IGSP … Lire la suite
Le secrétaire général du Parti communiste espagnol assassiné en plein comité central, à huis clos : notre détective barcelonais mène l’enquête à Madrid, entre prouesses culinaires, cynismes déchaînés et mélancolies déjà amères. x RELECTURE Santos déplaça distraitement les dossiers. Il faisait semblant d’avoir une activité quelconque, ce qui le dispensait de saluer un à un … Lire la suite
Naufragés dans la neige. x Rescapé d’un terrible accident de voiture qui s’est produit tandis qu’il regagnait son village natal après dix ans d’absence, le narrateur du « Poids de la neige » se retrouve immobilisé, les jambes fracassées, dans ce village isolé, déstabilisé par une panne d’électricité générale. Les villageois le confient à la garde et … Lire la suite
Après l’épidémie, la survie dans l’isolement, l’apathie et la promiscuité. Obsédant, angoissant et pessimiste. x Ils étaient trop nombreux, ces gens qui me gênaient, et pour une raison ou une autre ils occupaient à présent tout le temps de Sergueï – je restais parfois des heures à tenter de croiser son regard, et je n’y … Lire la suite
Le très grand roman d’une querelle éternelle. x «L’histoire se déroule en hiver, entre fin 1959 et début 1960. On y parle d’une erreur, de désir, d’un amour malheureux et d’une question théologique inexpliquée. Certains édifices portent encore les stigmates de la guerre qui divisa la ville en deux, il y a dix ans. Au … Lire la suite
L’intimité et l’humanité dévoilée de sept passagers d’une rame de RER. Un premier roman formidable, sensible et bienveillant. x Pour s’échapper d’un enfermement en tête-à-tête avec son nouveau-né devenu insupportable, Marie choisit un RER au hasard et, tandis qu’elle l’entend approcher le quai, se lance dans un sprint effréné pour attraper ce train. Épuisée, elle s’assied … Lire la suite
Sur les routes enneigées de la Russie du Nord, pour échapper à un fléau sanitaire et à la folie humaine qui l’accompagne sans doute. x Publié en 2011, traduit en français en 2014 aux éditions Mirobole par Raphaëlle Pache, le premier roman de la Russe Yana Vagner aurait pu se contenter d’être une n-ième variation … Lire la suite