Tirant sur les fils conducteurs d’Héctor Oesterheld, de Hugo Santiago et de quelques autres, la quête somptueuse d’une Buenos Aires de réel et de fiction, tragique, cruelle et néanmoins curieusement douce. x Oesterheld m’a été présenté par Sergio Zagui il y a bientôt quinze ans. Il faisait diablement froid à Buenos Aires, c’était la première … Lire la suite
Brillante et violemment astucieuse, une démonstration hallucinante et joueuse de la place opérationnelle indispensable de la littérature dans le monde. x 27 août 2018 D’un écrivain et de son œuvre, on peut au moins savoir ceci : l’un et l’autre marchent ensemble dans le labyrinthe le plus parfait qu’on puisse imaginer, une longue route circulaire, … Lire la suite
Contre le meurtre par avidité, contre le féminicide banalisé, inventer un don de voyance passant par l’ingestion de terre, et en extraire une poésie punk et combattante. x – Les morts ne traînent pas chez les vivants, il faut que tu comprennes ça. – Je m’en fous. Maman est toujours ici, chez moi, dans la … Lire la suite
Treize nouvelles donnant à voir et à connaître Santa Maria, la ville fictive de toutes les failles sud-américaines. x Presque appuyé sur l’horizon, tout petit, le bac s’était immobilisé. Je remontai vers la ville. J’avais déjà oublié la femme à la valise et je n’éprouvais plus ni amour ni curiosité pour cet appel, cette allusion … Lire la suite
Retrouvailles amicales, tapuscrit mythologique ou enquête sur un tueur en série ? Comment s’agencent le vrai, le vraisemblable et le récit ? x Publié en 1994 en espagnol, traduit en français en 1996 par Philippe Bataillon au Seuil, ce court roman (son dixième) de Juan José Saer, Argentin installé à Paris depuis 1968, est emblématique … Lire la suite