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Bourgeoisie

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Note de lecture : « Les mains d’Hannah » (Perrine Le Querrec)

Un exceptionnel poème biographique et politique consacré à l’artiste dada Hannah Höch. Bouleversant d’intelligence et de sensibilité. x x Milieu familial strict, mon vœu le plus ardent : devenir peintre. Père me retira de l’école à 15 ans pour que je m’occupe de ma plus jeune soeur. De son troisième jour jusqu’à sa sixième année … Lire la suite

Note de lecture : « Le ministère des contes publics » (Sandra Lucbert)

Une salutaire bouffée d’antidote, aussi drôle que tragique, à la mise en coupe réglée du langage de la « grande économie » déclinée dans nos vies quotidiennes, au service d’une domination sans partage d’élites repues dont la boutonnière craque. x – La dette publique en littérature ? C’est complètement baroque comme idée. – Complètement : la preuve. … Lire la suite

Note de lecture : « S’en aller » (Sophie d’Aubreby)

Échapper au triste destin tracé par les codes patriarcaux bourgeois de l’entre-deux-guerres, en fuyant sur la mer, dans la danse indonésienne ou dans la Résistance : le formidable récit d’une émancipation surprenante et exemplaire. x Elle prend une grande inspiration. La plus grande, la plus profonde possible. Une inspiration à s’en déchirer le diaphragme. Comme … Lire la suite

Note de lecture : « Les trois maisons » (Perrine Le Querrec)

Entre maison mère, maison des folles et maison close, les nouveaux atours somptueux, cruels, tendres et indispensables de Jeanne L’Étang, extraite des archives anciennes pour rayonner en poésie. x Publié en 2013 chez Bruit blanc, « Jeanne L’Étang » demeurait jusqu’ici obstinément épuisé, malgré son caractère largement fondateur au sein de l’œuvre ramifiée et désormais en plein … Lire la suite

Note de lecture : « S’il ne restait qu’un chien » (Joseph Andras & D’ de Kabal)

La ville du Havre se racontant elle-même depuis sa fondation en 1517, en poésie, comme vous ne l’avez jamais entendue, par la magie de l’écriture et de la voix. x Je ne sais plus mon âge je compte sur mes doigts mais ceux-ci se perdent dans le temps mes doigts de pierre et de bois … Lire la suite

Note de lecture : « Saint-Germain-en-Laye » (Anne Savelli)

Alice au pays des classes sociales, ou le songe d’une jeunesse sur les frontières intérieures. x En explorant l’imaginaire enfantin et adolescent de l’une des villes les plus bourgeoises de France, Anne Savelli nous offre avec ce « Saint-Germain-en-Laye » publié en 2019 aux éditions de L’Attente un étonnant écho à ses grands « décors », les explorations majeures … Lire la suite

Note de lecture : « Né d’aucune femme » (Franck Bouysse)

Une terrifiante contre-plongée dans les noirceurs de la domination bourgeoise, lorsqu’elle devient pleinement sauvage. x Il se trouvait quelque part plus loin que les aiguilles de ma montre. Cela n’a pas encore eu lieu. Il ne sait rien du trouble. Ce sont des odeurs de printemps suspendues dans l’air frais du matin, des odeurs d’abord, … Lire la suite

Note de lecture : « Grands carnivores » (Bertrand Belin)

Les fauves hors de la cage, la férocité sociale libérée. Une superbe fable gouailleuse et élégante, ne faisant aucun prisonnier. x Bertrand Belin nous avait régalés en 2015 avec son étonnant « Requin », dans lequel la proximité d’une noyade devenait le stupéfiant prétexte à peser une vie et ses secrets enfouis, petits ou grands, aussi bien … Lire la suite

Note de lecture : « La vérité sur l’affaire Savolta » (Eduardo Mendoza)

Arrivistes, anarchistes et profiteurs dans la poudrière barcelonaise de 1919-1920. x J.D. – Avez-vous facilement localisé Pajarito de Soto ? M. – Je le localisai, mais ce ne fut pas facile. J.D. – Racontez-moi comment vous avez fait. À quoi bon ? Ce furent de longues journées de marche fatigante, de conversations réticentes, de pots-de-vin … Lire la suite

Note de lecture : « La petite femelle » (Philippe Jaenada)

La vie tragique de Pauline Dubuisson : une enquête en extrême profondeur menée de main de maître de l’humour noir incisif. x Je suis comme les bébés, quand la nuit tombe, j’ai besoin d’un whisky. Eux, les pauvres, ne peuvent que pleurer, hurler, gémir pour les plus coriaces, passer seuls ce moment bancal, triste et … Lire la suite