Traquer l’effet Psycho hitchcockien dans le cinéma et les arts, jusqu’à aujourd’hui. Impressionnant de ruse et de vélocité. x « Alma a adoré ça ». C’est la phrase que lance Alfred Hitchcock à Joseph Stefano après la lecture de son scénario tiré du roman de Robert Bloch. Alma est la femme d’Hitchcock. Robert Bloch est l’auteur de … Lire la suite
Peur dans l’art et art de la peur : une exploration tonique à la croisée de la philosophie et de la pop culture. x La seule chose à craindre, c’est d’avoir peur (Franklin D. Roosevelt). Au-delà du goût d’un bon mot, puisqu’on joue bien à se faire peur, cette déclaration de Roosevelt, où l’on reconnaît … Lire la suite
Au long d’un parcours aérien entre cinq stations de métro parisiennes, la poésie intime et politique de ce qui se dévoile dans les espaces entrevus et imaginés derrière les vitres. x x x Le seul endroit où l’on était chez soi finalement, c’était là, dans le balancement, d’un côté du wagon ou de l’autre, entre … Lire la suite
Les vérités fantastiques et rusées du tournage des « Oiseaux » de Hitchcock, sous le signe d’un étrange corbeau nommé Harold. x La bague, de plus près… Un nom gravé, en creux : « Harold ». L’homme recouvre ses mains de vieux gants isolants. Il prend la bague, se retourne vers le corbeau de plus en plus paniqué… Cette … Lire la suite
Alien, les Oiseaux, Bambi, Le livre de la jungle : l’être assigné qui s’échappe drôlement en subvertissant la fiction. Magnifique. x x Publié en 2016 chez Verticales, le treizième roman d’Olivia Rosenthal est pour moi celui de la découverte – enfin ! – d’une artiste dont on me disait beaucoup de bien depuis un moment … Lire la suite
Neuf incisions poétiques du presque ordinaire, du résolument improbable, du vicieusement fantastique. x Publié en octobre 2015 chez Antidata, spécialistes joueurs et enthousiasmants de l’écriture et de l’édition en forme courte (si vous ne les connaissez pas, jetez vraiment un œil à leurs superbes anthologies collectives thématiques, comme « Douze cordes » (la musique), « Temps additionnel » (le … Lire la suite
Témoignage incertain rescapé d’une humanité disparue, par un homme résistant avec pour arme ultime, le langage. x Manuscrit énigmatique retrouvé dans un futur lointain et indéterminé, le récit principal de «Charøgnards» est précédé de quelques pages de commentaires qui débutent ainsi, dans une langue singulière qui rappelle l’inoubliable «Enig marcheur», et dont la force captive d’emblée : … Lire la suite
Une polyphonie pour dire la profonde osmose entre l’art et la vie. x «On peut vivre par procuration des choses incroyablement douloureuses.» (en exergue) Éprouvant à quel point le film «Les parapluies de Cherbourg» l’avait marquée, un film qu’elle n’a jamais pu regarder sans que les larmes viennent, Olivia Rosenthal a composé ce livre (éditions Verticales, … Lire la suite
Premier roman des Wu Ming sous leur « nom », réclamant une traduction, car il est jouissif en diable. x RELECTURE NOTE À PARTIR DE LA TRADUCTION ANGLAISE DE SHAUN WHITESIDE (2005) x Publié en 2002, le premier roman sous leur nom de Wu Ming du collectif italien (après leur coup d’essai et coup de maître « Q », … Lire la suite