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Notes de lecture 2018, Nouveautés

Note de lecture : « La Rouille » (Éric Richer)

Domestications forcées et horizons bouchés, métal et défonce, casse auto et quad débridé : la rouille ronge les êtres et les choses, et c’est magnifique.

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Nói s’assoit sur le toit de la Saab 900, cinquième et dernière épave de la colonne de carcasses, la reine comme ils l’appellent, couronne de la pile, allée H, rangée 7. Les vertiges sont indissociables des trips au solvant, aussi le garçon se montre patient, s’allonge au cas où son père viendrait par là, et avale deux comprimés de paracétamol 1000 à sec pour parer aux migraines qui n’allaient pas tarder. Il essuie son nez qui ne saigne plus puis décide de se laisser glisser dans son repaire, par la fenêtre passager du tout-terrain japonais, juste en dessous. Black Shark, réticent, tire sur sa laisse de fortune. Nói l’aide à passer le rebord de la portière, puis le lâche dans l’habitacle. Ses ailerons s’estompent. Le requin noir va dans son coin, au-dessus de la plage arrière, comme s’il avait honte de sa non-consistance. Le garçon comprend que Black Shark souhaite rester seul pour disparaître, alors il se retourne et le laisse se dissoudre tranquillement.
Nói se cale dans le siège incliné, ferme les yeux. Le Nissan tangue doucement. Une fraction de seconde, le garçon se dit que la tour de véhicules va s’effondrer. Il se fait toujours avoir par les effets secondaires. Il veut dormir maintenant, le plus vite possible, pour que l’envie de vomir reflue, que les fourmis dans ses mains se barrent. Le trichlo, vif, électrisant au décollage, cruel et patient en redescente. Nói venait de passer une demi-haure avec son squale. Record battu. Il faudra le double de temps pour se remettre d’aplomb. Pour avoir l’air à peu près normal, aux yeux du monde, et conduire le quad sans danger.

Alcool et trichloréthylène à gogo, échappées furieuses et solitaires en quad au moteur gonflé, emprunté en pirate : c’est de cela que sont tissés les seuls rêves éveillés de Nói, qui végète parmi les rebuts amoncelés de la casse automobile de son père, en attendant pour dans quelques mois le rituel ancestral et dégénéré qui marquera la fin de l’enfance et, peut-être, le début d’une liberté, liberté en tout cas de quitter le village déliquescent et la cellule familiale mortifère, même sans savoir vraiment où aller, dans ce pays baltique et nordique indéterminé où l’on survit à peine, entre restes rachitiques d’un socialisme aux velléités égalitaires et déferlement du marché triomphant et de la misère pour celles et ceux d’en bas.

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Le chien mordait le bitume.
Il écumait.
La bave sinuait entre les billes de grésil, qu’il balaya de ses pattes avant. L’arrière-train tenta vainement de se relever par à-coups, bipède autonome fuyant l’amok en train de gangrener le reste du corps, affalé sur le côté.
– Lupus ! Lupus ! cria Nói en s’approchant. Viens là, viens ! Viens manger…
Les mots avaient fusé comme ça, sans réflexion aucune, pour entrevoir une étincelle de raison dans les yeux de l’animal. Le garçon ne vit que le blanc laiteux des globes révulsés.
Les canines rayaient l’asphalte. Museau mousseux, cramoisi.
Nói enjamba le chien par l’arrière pour ne pas de faire mordre. Des larmes de givre désagrégé collaient à son visage. Des filets de bile balafraient le bas de son pyjama et ses pieds nus. – Papa ! Papa ! appela le garçon, quand il aperçut le grand-père claudiquer sous le cône pâle de l’ampoule du garage.
Zelj s’avança vers l’animal. Le laissa s’arc-bouter contre ses jambes, s’accroupit et le saisit sous la gueule par la peau flasque du cou pour le retourner face à lui. Le vieil homme fixa le chien, longuement, comme s’il sondait la conscience de l’animal au travers des pupilles. Il donnait l’impression de scruter un miroir, à quelques centimètres de la truffe en sang. Lupus envoya les crocs, mais la mâchoire claqua dans le vide. le vieux resserra sa prise, souleva le chien du sol et le tira le long du hangar.
– Qu’est-ce qu’il a ? fit Nói sans reconnaître sa voix, altérée par la mue, les spasmes et les pleurs. Il est empoisonné ?
– Il est foutu, dit Zelj.
Bruits de pas. Terje arrivait, suivi de Lars, le larbin du vieux, qui dérapa dans une flaque de merde liquéfiée. L’animal se vidait de toutes parts.
– Faut l’emmener chez le véto, ‘pa, faut l’emmener ! implorait le garçon.
– Écarte le môme, Terje, et toi va m’chercher le fusil dans la voiture, ordonna le vieil homme.
Lars s’exécuta tandis que Nói, hystérique, battait l’air vif de ses jambes, ceinturé par son père.

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Cantique des horizons bouchés et du refus des initiations depuis longtemps vidées de leur sens, ce premier roman aux accents résolument finlandais, paraissant aux éditions de l’Ogre en août 2018, est l’œuvre du Français Éric Richer, très impressionnant débutant de 45 ans qui a d’abord été projectionniste, réalisateur de courts métrages et lauréat de concours de poésie au Japon, ce dont son écriture particulièrement incisive témoigne sans aucun doute. Dans un décor de métal et de défonce, de préjugés tenaces et de ségrégations glacées, l’apprentissage de Nói, marqué par la rouille inexorable des êtres et des choses, tout en murs et en échappées, est aussi une superbe et insidieuse réflexion poétique sur la sauvagerie et la domestication, sur l’espoir et sur le renoncement – une réflexion poignante à base de violences directes et de métaphores subtiles. Un roman qui résonne d’emblée comme un coup de tonnerre salutaire dans une nuit polaire menaçante, et qui enchante d’ores et déjà, paradoxalement sans doute, cette rentrée littéraire de septembre 2018.

Il martelait le sol comme s’il faisait le double de son poids. Les bottes en caoutchouc luisaient de la rosée fracassée sur son passage. Il respirait fort. Le fardeau sur ses épaules l’accablait, pressant son corps vers la terre. Il regardait la tourbe détrempée filer sous ses pieds depuis une éternité. Une sangle passée autour de sa taille retenait l’outil pointu. Le long manche de bois entravait régulièrement sa foulée, le forçant à s’arrêter. De la fumée s’échappait de son crâne, du combat que sa peau bouillante livrait à l’air froid du dehors. Les premiers rayons affleurèrent des collines. Ils teintèrent la vapeur de son souffle. L’arbre était en vue. Minuscule, mais en vue. Bientôt, il serait libéré de ce poids mort. Libéré de l’animal qu’il charriait sur son dos.

Ce qu’en dit Caroline dans Un dernier livre avant la fin du monde est ici. Et le superbe portrait dressé par Alain Nicolas dans l’Humanité est ici.

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Discussion

12 réflexions sur “Note de lecture : « La Rouille » (Éric Richer)

  1. Tout d’abord « La Rouille » d’Eric Richer (2018, L’Ogre, 372 p.). C’est le premier roman de l’auteur, né à Avignon en 1971 et élevé avec 7 chiens. Cinéma, projectionniste, voyages. Retour et écriture.
    Le roman se passe dans une campagne, peut être finlandaise, au vu de certains noms, ou de Lars, le voisin suédois, des véhicules ou des festivités musicales. Peut-être aussi en Russie post-communiste, en tous cas pas très loin de la ville d’Ilyviesk, improbable, tout comme Timpeli ou Jälakoski, autres villes proches. Le décor. Une casse de voitures où vit le jeune Nôi Hakkarl, avec Terje, son père et Zelj, son grand père brutal. La mère est partie peu après la naissance de Nôi, pour où, pour quoi ? Pas très loin, il a la ferme des Tarert, avec Lari et Vladek « black métalleux notoire », leur mère Venla et surtout la fille Roxanne, nymphomane un peu plus jeune que Nôi. Voilà pour les personnages. Encore faut-il y ajouter l’onc le Otto, ancien militaire, qui sert un peu de référence pour Nôi. Surtout il y a Minttu Loinen (Mute), qui est muette et communique via l’écran de son portable. En vacances dans la région, c’est la seule personne pour qui Nôi a un peu d’amour, et il en a tant besoin. Et puis il y a Lupus, le chien-loup de Nôi, avec qui il a grandi. Le premier chapitre s’ouvre sur sa mort, abattu par le grand-père. Mais son ombre flotte sur tout le roman. Et il y a « Black Shark », le requin noir, fidèle animal de compagnie des longues et nombreuses défonces au trichlo ou aux détergents. « Le garçon tient son requin noir au bout d’une corde, comme un ballon gonflé à l’hélium. L’observe évoluer au-dessus de sa tête. La nageoire caudale filandreuse laisse des traînées d’encre de Chine dans le ciel bleu. C’est la plus belle chose qu’il ait jamais vue ». Le squale réagit presque comme un humain, selon l’humeur de Nôi. « Le requin noir va dans son coin, au-dessus de la plage arrière, comme s’il avait honte de sa non-consistance ». Le trio infernal qui règle la vie de Nôi sur la zone.… « Le trichlo, qui fait de lui le roi de cette casse auto, qu’il respire à même le bidon aujourd’hui car c’est l’anniversaire de la mort de son chien et qu’ils comptent bien l’honorer, lui et le requin ».
    Au vu de cette brève présentation, on se dit que le reste ne va pas être très rose. Le cadre on l’a vu, c’est essentiellement la casse automobile dans laquelle Nôi démonte tout ce qui peut encore se vendre. Rares sorties avec « le Grizzly », un quad Yamaha de 700 cc, 300 kilos et capable d’atteindre 100 km/h. « La livrée camouflée style tank Batmobile radical, le bumper à l’avant genre pare-buffle de 4×4, les crampons de la taille de ses poings, et le son, le son du moteur, [… avec] un pot de compétition Yoshimura ».
    La suite, cela va être le « Kännöst », rite d’initiation au cours duquel les garçons doivent tuer un « gulo », bestiole mi-chien, mi-ours, puis « équarrir, dépecer, boire du sang ». Pour les filles, ce sera à l’occasion de leurs premières règles, lorsqu’elles seront tondues.
    Bref, une vie d’un gamin, (parcours initiatique ?) dans une ambiance plutôt glauque. Avec cependant quelques fulgurances comme cette scène où Roxanne en petite culotte apostrophe une vigile et son chien, ou encore cette attaque au paint-ball de messieurs qui se donnent (avec mal) à quelques sucoteries. Pour un premier roman, il est vrai, c’est une réussite, mais je ne sais si je repiquerai au jeu.

    Le titre précédent m’a fait penser au roman de Philip Meyer « American Rust », traduit plus tard en « Un Arrière-Goût de Rouille » (2010, Denoèl, 544 p.). je l’avais remarqué car sélectionné par « The New Yorker » (7 janvier 2010) dans les « 20 under 40 » (http://www.newyorker.com/fiction/20-under-40/writers-q-and-a ). Donc des auteurs jeunes, moins de 40 ans. Cette liste ne comprend malheureusement pas de français, et compte bien sûr une majorité d’auteurs américains, ou vivant (mais pas forcément) aux USA. Depuis certains ont émergé, ou explosé tels Chimamanda Ngozi Adichie, ou Jonathan Safran Foer, Gary Shteyngart. D’autres se sont maintenus comme.Daniel Alarcón, Dinaw Mengestu, Philipp Meyer, Téa Obreht, D’autres enfin ont sombré, je pense à Nicole Krauss,,qui ne m’a jamais impressionné, si ce n’est d’être à l’époque la femme de Jonathan Safran Foer, et de vivre à Brooklyn.
    Pour en revenir à « American Rust », le roman se passe à Buell, petite ville de Pennsylvanie (je pense imaginaire). Par contre, les autres lieux, Charleroi, Belle Vernon Fayette (où il y a la prison), California (où il y a la California University of Pennsylvania), Monessen ou Brownsville tous existent réellement, le long de la rivière Monongahela, qui coule vers le nord avant de rejoindre l’Allegheny à Pittsburgh pour former l’Ohio.
    Cette région, très industrielle, autour de Pittsburgh, et plus généralement des Grands Lacs (ici l’Erié) était un des cœurs actif de l’Amérique jusqu’aux années 70. Mines d’anthracite, de fer, d’où de gigantesques cokeries. Puis vinrent en 1973 et 1979 les deux crises énergétiques. (« Crisis is the moral equivalent of war » disait Jimmy Carter à l’époque (la crise est l’équivalent moral de la guerre).
    La crise économique touche Pittsburgh au début des années 80, et le taux de chômage passe de 6 % en 1979 à 15 % en 1983. Les grosses usines de l’industrie lourde ferment, et la population migre vers le sud, la Louisiane et ses plateformes pétrolières. Cokeries, laminoirs vont bientôt devenir des friches industrielles que la rouille envahit et ronge. C’est dans ce contexte que s’ouvre « Un arrière-goût de rouille ».
    Deux « presque » familles dans cette petite ville, les Poe et les English. Chez ces derniers, la mère s’est suicidée en 1987, laissant son mari, Henry, travailleur, puis chômeur et invalide, avec les deux enfants Lee et Harris. Lee vient de se marier avec Simon, après des études droit à Yale. Isaac a beaucoup hésité avant les études, pour finalement ne rien faire d’autre qu’être un bon lanceur au base-ball. Son rêve est de partir à Berkeley en Californie. Il est très lié à Billy Poe, lui-même ancien flirt de Lee. Ce dernier vit avec sa mère Grace, couturière, dans un mobil home. Le père Virgil, fait de brèves apparitions et préfère l’ambiance des bars. Billy est sur le point d’entrer à l’université California, voisine, essentiellement à cause de ses qualités de footballeur. Grace a une liaison avec Harris (Bud), le chef de la police locale qui vit seul avec son chien Poilu. Dans le passé, Bud s’est déjà fortement mouillé pour tirer Billy d’une sale affaire au cours de laquelle il avait un peu fortement frappé un autre gamin lors d’une bagarre. Il a aussi fermé les yeux sur des vols de bobines de cuivre de Virgil. Tout cela pour ne pas attirer d’ennuis à Grace.
    Billy et Isaac ont la velléité de fuguer vers l’Ouest, et pour cela Isaac vole tout d’abord les économies de son père (4000 $) que celui-ci gardait en cas de coup dur (« le fonds spécial coup durs , comme il l’appelait »). Les choses tournent mal dès le début, puisque dans une usine voisine dans laquelle les deux fugueurs ont trouvé refuge, ils ont maille à partir avec trois vagabonds. L’un deux est tué par une bille de fer lancée par Isaac. Billy s’en tire avec une belle estafilade au cou, mais c’est sur lui que vont peser tous les soupçons.
    Philip Meyer nous raconte alors sur presque 500 pages la cavale de Isaac, l’arrestation et l’enferment de Billy, les questionnements de Harris, pendant que Grace, Lee et Henry ont leurs états d’âme. Le livre est très bien construit, 6 livres (grandes parties, chacune divisées en chapitres qui portent le nom d’un des personnages. Les chapitres sont de plus en plus courts au fil du récit. Cela permet d’entretenir le suspense. Cela laisse aussi la possibilité de sauter directement de l’un à l’autre pour aller au plus vite vers le dénouement.
    Mes critiques portent essentiellement sur la longueur, bien que, emporté par le récit et face à une écriture facile, on ne se lasse pas du récit, et que l’on arrive assez vite au bout des 538 pages. Certaines scènes ou passages auraient pu être coupés, ou raccourcis sans nuire au récit. En fait on est un peu en porte à faux tout au long du récit. Portrait de l’Amérique en crise ou en post crise ; oui certes, mais soit il y en a trop (et l’auteur se fige sur le récit) soit il n’y en a pas assez pour faire un roman social.
    On découvre cette Amérique en crise via diverses scènes. Celles des usines fermées et inoccupées qui rouillent lentement, celles des maisons qui ne sont plus que l’image de ce qu’elles ont été. Ainsi la maison en brique, avec muret des English, à comparer avec celle en bois de Harris, ou le mobil-home de Grace. Scènes également des gens, avec Lee, issue de Yale, qui a quitté la région et a un bon job ; opposée à Harris qui voit le nombre de ses collègues se réduire comme une peau de chagrin, ou Grace, ouvrière qui rame pour tenir les cadences. Ceci s’oppose aux deux jeunes, en voie de marginalisation car ils refusent les études, ou ces vagabonds croisés soit lors des rixes, soit lors de l’escapade d’Isaac en train de charbon.
    On retrouve dans le roman beaucoup de thèmes actuels, que ce soit le rêve américain « C’est le pays entier qui morfle, l’âge d’or est derrière nous. » ou la confrontation économique « Voiture japonaise de McGeevy, elle a gagné parce qu’elle a tenu le choc. ».
    Les problèmes de société « La police doit faire preuve de plus d’agressivité, disaient les gens- jusqu’au jour où vous pinciez leur fils en train de voler une voiture et que vous lui tordiez un peu violement le bras- là vous étiez un monstre, un violateur des libertés publiques ». Ou de clergé « Dix « Je vous salue Marie » et une pipe. » « Tu peux branler nos enfants, tu n’ébranleras pas notre foi ».
    « Mais le rêve américain l’exigeait. On n’était pas censé perdre son boulot quand on le fait bien.et si tous ces immeubles qui ont été rachetés et transformés en HLM, on les avait plutôt brulés, disons vers 1985, si toutes les habitations vides avaient été rasées avant que ces gens viennent s’installer… La base imposable serait exactement la même, avec moitié moins de monde et aucun des problèmes actuels. »
    En résumé, un très bon bouquin, bon suspense, écriture rapide et bien tenue, bon texte. A découvrir et à suivre. Relu 8 ans après, le texte n’a pas trop vieilli. Par contre la situation à Pittsburgh, elle s’est fortement dégradée, la ville en soi perdant la moitié de ses habitants, quand les industries lourdes ont fermé. Depuis, la ville s’est recentrée sur des industries plus techniques et propres et la « Steel City » est maintenant le centre des énergies renouvelables. Surprenant que son maire démocrate Bill Peduto, s’oppose ainsi à Donald Trump. D’ailleurs la ville a accueilli le G20 en 2009, et s’est engagé pour le respect des normes de la COP21. La fusillade dans la synagogue en octobre 2018 a d’ailleurs été l’occasion de mots très durs du maire vis-à-vis du président « J’ai entendu le président dire qu’il faudrait armer des gardes dans nos synagogues. Notre approche devrait plutôt être : comment retirer les armes à feu – qui sont le dénominateur commun de toutes les fusillades en Amérique – des mains de ceux qui veulent exprimer leur haine raciste avec des meurtres ? ». Par ailleurs aux dernières élections le sénateur démocrate Sherrod Brown a été assez facilement réélu, son libéralisme faisant rempart aux dérives droitières des démocrates.
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    Publié par jlv.livres | 25 novembre 2018, 08:34

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