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Notes de lecture 2018, Nouveautés

Note de lecture : « Corderie » (Christophe Grossi)

Le lieu paisible où se croisent les filins : la corderie de l’existence.

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Bien que les années soient passées, nous n’avons pas oublié combien il nous tardait de voir la nuit tomber, le sommeil nous envelopper, le cacao brunir le lait dans le bol, le maillot de bain être décroché du fil à linge. Nous n’avons pas oublié à quel point il nous tardait de creuser à nouveau, d’élever, de construire, de terminer notre oeuvre afin d’assister à son écroulement. Nous n’avons pas oublié que nous aimions ça, que cette jubilation allait de pair avec la possibilité de recommencer. Parce que nous avions une deuxième chance, une troisième, une quatrième, une quinzième chance de faire et de voir se défaire notre réalisation. Nous le savions. Et nous n’avons rien oublié.
Ce que nous avons oublié se trouve ailleurs, du côté de l’illusion qui ne nous quitte plus dans nos obstinations imbéciles. Et nos désirs d’immortalité et de destruction, nous continuons à les bringuebaler toute notre vie durant tandis que les signes d’une chute, nous y sommes aveugles – comme au premier jour.

Moins de quatre ans après « Ricordi », et toujours à l’Atelier Contemporain, Christophe Grossi ajoute un deuxième volume à ce qui devient déjà un cycle, « Fils et ficelles ». En convoquant dès son titre tout un imaginaire à la fois puissant et équivoque, « Corderie », sous ses airs paisiblement intimistes, nous propose un texte triplement ambitieux, et bien résolu à en découdre, justement. À une humble maison de location de vacances, lieu propice s’il en est aux souvenirs, même pour qui y récalcitre, comme l’avoue, en se présentant, le narrateur (« La blessure, la vraie » de François Bégaudeau peut en témoigner, et bien davantage encore « Les barrages de sable » de Jean-Yves Jouannais, dont les plages et leurs enfants acharnés résonnent nécessairement avec celles de Christophe Grossi), l’auteur superpose en effet, en un jeu de trame précis, le lieu même où s’élaborent et se fabriquent les cordages nécessaires à toute entreprise existentielle, l’ensemble de ces fils et filins eux-mêmes, et, de plus d’une façon, les motifs ambigus qu’ils pourraient dessiner, ensemble (et l’on se souviendra bien entendu ici de « L’image dans le tapis » d’Henry James).

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Corderie 1

Je ferme pour la première fois la maison de location et pense à la corderie que nous aérons à chaque fois qu’un enfant s’apprête à naître ou quand l’un de nous tombe de son fil.

Jeux subtils autour de la mémoire, réflexions latentes sur la performance de l’existence et du verbe, habile à enchaîner les échos de certains Voyages imaginaires de l’enfance comme de ceux provoqués par certains âges plus avancés (il y a des déchiffrages à conduire ici, comme ceux qu’esquissait par exemple « L’interlocutrice » de Geneviève Peigné), fulgurances fantômes ou ensorcelées dignes du « Cœur cousu » de Carole Martinez, voire danses effrénées entre les lasers mobiles du baron François Toulour, dans le « Ocean’s Twelve » de Steven Soderbergh : quelle est donc cette quête étrange qui lie et relie les ficelles d’abord éparses ? quel hasard et quelle nécessité doivent être invoquées par l’auteur (il y a bien du rituel conjuratoire à l’œuvre entre ces lignes) pour donner un sens à ce tissage patient, robuste, pour qu’il ne soit pas vain ?

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Corderie 2

Tandis que je cherche la clé de la maison dans le sac à dos, je me demande une fois de plus pourquoi je me souviens mal, si ce défaut (d’origine ?) a quelque chose à voir avec celui de ma grand-mère que Alzheimer aspire jour après jour, s’il va devenir un handicap, si mes faux souvenirs plus vrais que nature ne seraient pas simplement une manière de me raccrocher à une histoire et à un passé, quels qu’ils soient, pour ne plus éprouver le sentiment d’abandon de soi-même. Pourquoi continuer à me persuader que moi aussi j’ai vécu ? Pour être comme les autres et devenir ce quelqu’un qui aurait lui aussi quelque chose à dire ?
Un doux silence règne dans la maison du petit bois. Pieds nus sur la tomette, je me demande si lire, écrire ou faire un enfant puis deux ne seraient pas, dans mon expérience de la vie, des gestes assez proches, où secouer le réel, la main posée sur une béquille (agrippée plutôt) – la mémoire en gage.

Soutenue par les dessins étranges de Daniel Schlier, une curieuse musique (pianos, violons, violoncelles, contrebasses ou guitares – toujours des cordes, bien entendu – mis à contribution) résonne au fil de ces pages ensorcelées de ruse, sous la poésie tendre et fugace. Les moindres surprises, dans cette construction et reconstruction d’une mémoire corporelle, ne seront pas du côté des recours à Jean-Patrick Manchette, à un antiparasitaire non remboursé par la Sécurité Sociale, à la Sandrine Bonnaire de Sans toit ni loi, aux films de Bruno Dumont, aux parcours de Georges Perec ou de Louis-René des Forêts, aux chansons de Jacques Brel ou d’Alain Bashung, entre autres témoins du retissage et du métissage en cours ici. Et comme le souligne en substance Emmanuelle Pagano dans sa belle préface (qui s’intitule humblement « Lecture : les fils du livre »), cette réflexion poétique et intime sur l’identité, sur l’individu et sur le vivre ensemble, en famille ou en société, déjà, rebondissant de livre en livre et de citation implicite en résonance mélodique, donne à lire une essence rare, de celles dont on épisse les bouts les plus fidèles à bord.

Nous autres dans la corderie nous sommes des corps de bord d’océan qui samplons ou jouons du piano, qui marchons en crabe et notre mélodie est répétitive. Si nous cherchons le murmure des errants ou la tension qui se dégage d’un corps qui tremble de vivre, nous croyons aussi au mélange des genres : sacrés profanes, nous connaissons depuis longtemps nos paradoxes. Aussi écoutons-nous des symphonies drum’n’bass à faire trembler les filins, des requiem métalliques et des stabat mater à râper la corde.

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Discussion

2 réflexions sur “Note de lecture : « Corderie » (Christophe Grossi)

  1. Pour varier un peu les plaisirs, un mot sur Jun.ichiro Tanizaki, et pour commencer encore mieux sur la maison d’édition Sillage. Il faut toujours commencer par autre chose pour prendre le lecteur à contre pied. En promotion en ce moment chez mon libraire habituel. De courts textes, souvent très bons. C’est ainsi que j’ai retrouvé avec plaisir « L’Agence Générale du Suicide » de Jacques Rigault (2018, Edition Sillage, 80p.), qui comme son titre l’indique incite à vivre à court terme. Ou « Champion » de Ring Lardner traduit par Marie Picard (2017, Edition Sillage, 48 p.), courte nouvelle sur un boxeur dans laquelle le cynisme l’emporte parfois sur la bétise. Et pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu « Le Captain Cap » d’Alphonse Allais (2017, Edition Sillage, 204 p.), de quoi varier ses breuvages, sans parler du fameux « Le Trésor de la Sierra Madre » de B. Traven traduit par Paul Jimenes (2018, Edition Sillage, 320 p.).

    Bref il y a de quoi lire. Pour en revenir à Tanizaki, il s’agit en fait de trois nouvelles. « Le Tatouage », « Les Jeunes Garçons », et « Le Secret » toutes traduites par Cécile Sakai et Marc Mécréant (2016, Edition Sillage, 128 p.). Ce qui fait une belle introduction à cet auteur japonais. Pour commencer par la fin « Le Secret » est une histoire (d’amour ?) entre un vieil esthète qui se prend à se déguiser en femme pour observer ses congénères. Et qui retrouve incidemment un amour ancien. « N’existait-il pas quelque chose d’insolite, de bizarre, qui fût propre à secouer, à ébranler mes nerfs devenus totalement insensibles aux excitations ordinaires ? ». Tout se fait de façon implicite avec des parcours en voiture à bras suivant des tours et des contours destinés à embrouiller le passager. Il a bien entendu les yeux bandés. Bref une histoire quasi perverse des liaisons entre deux personnes. C’est une peu aussi la relation qui, dans « Les Jeunes Garçons », va lier un garçon un peu timide, de classe moyenne et Shenkichi,le palefrenier, à Shin.ichi, fils de bonne famille et sa sœur Mitsuko, d’une douzaine d’années. Jeux avec parfois des tortures, pas trop méchantes. Des scènes de beuveries avec du saké blanc et du « saké de pipi », mélange de saké, de salive et de crachats. Le tout reste très scènes de jeu d’adolescents. Mais le jeu s’inverse, et après les maltraitances infligées à Mitsuko au début, les garçons deviennent les esclaves de la fille à la fin. « Nous étions entièrement à sa disposition, et c’est ainsi qu’elle devint, pour un long règne, la reine de ce pays ».Le tout sous u déluge de notes de piano, instrument rare au Japon à cette époque. Enfin « Le Tatouage », nouvelle toute aussi perverse dans laquelle Seikichi, tatoueur renommé, puisqu’il utilise du cinabre, un sulfate de mercure rouge, quelque peu toxique, mais qui fut utilisé pour soigner la syphilis. Le Maître est un tatoueur professionnel de Edo, mais se sent un peu vieillir. En fait « son vœu secret depuis des années était de trouver une femme d’une incomparable beauté, d’un éclat éblouissant, en qui il pût instiller toute son âme ». Il la rencontre enfin, ou du moins, il n’en voit que le pied « La disposition harmonieuse de cinq orteils déployant leur délicat éventail depuis le pouce jusqu’au petit doigt, le rose des ongles qui ne le cédait en rien aux coquillages qu’on ramasse sur les plages d’Enoshima, l’arrondi du talon pareil à celui d’une perle, la fraicheur lustrée d’une peau dont on pouvait se demander si une eau vive jaillissant entre les rochers ne venait pas la baigner ». Il lui instillera sa peinture, sous forme d’un tatouage dorsal. « Une araignée qui enserre ton corps entre ses pattes ». « A ces mots, la fille entrouvrit des yeux un peu perdus dans le vague. Petit à petit, comme croît la clarté de la lune montante, ses prunelles s’illuminèrent, éclairant le visage de l’homme ». Et le final. « Juste à cet instant le -soleil levant illumina l’aragne, composant à la fille un dos éblouissant ».
    On retrouve dans ces nouvelles tout le coté esthète de Jun.ichiro Tanizaki (1886-1965), fils de bonne famille de commerçants de Tokyo, grossistes en saké. Mais le patriarche meurt lorsque le jeune Jun.ichiro n’a que deux ans. Entamant alors un inexorable déclin. Et ce d’autant plus qu’il est le garçon ainé, donc probable successeur de l’entreprise familiale, alors qu’il se décide à être écrivain. Sa nouvelle « Le tatouage » est publiée en 1910 et « Le Secret » date de l’année suivante. Tanizaki découvre la nature humaine et ses pièges. Mais cela reste en deça de la perversion ou du fétichisme. En 1915, il se marie avec Chiyo Ishikawa, une ancienne geisha, mais au couple se joignent Seiko, la sœur cadette de Chiyo, qui est attirée par Jun.ichiro, et Haruo Satō, attiré lui, par Chiyo. En 1930, une annonce publique fera état de « la cession de l’épouse de Tanizaki » à Haruo Satō. Ce qui fait naturellement scandale. Entre temps, il y a eu en 1923, le grand tremblement de terre du Kantō, qui poussera Tanizaki à déménager vers Osaka et Kobé, plus au Sud. Il se remarie en 1931 avec Tomiko Furukawa, journaliste de vingt-quatre ans. ce sera une source d’inspiration dont sortiront « Yoshino » et « Le Récit de l’Aveugle ». Mais cette adoration de la femme n’est pas du gout de la sienne. Ce qui fait que Jun.ichiro se remariera une troisième fois avec Matsuko Nezu, sa véritable muse. Ce sera la période de la publication de « Le Coupeur de Roseaux » et de « Le Chat, son maître et ses deux maîtresses », et surtout de « Eloge de l’Ombre » en 1933.
    Après la publication de « Le Dit du Genji » en 1939-1941, le nationalisme japonais devient de plus en plus fort. Tanizaki n’est plus en accord avec ce système de pensée. Il publiera encore en 1944 « Brume de Neige » traduit en « Quatre Sœurs », épais roman de presque 1000 pages, où il ne se passe rien. Puis la maladie et la vieillesse le submerge, faisant ressurgir ses fantasmes dans « La Clé, Confession Impudique », et enfin dans « Le Journal d’un Vieux Fou », sorte d’autodérision. Son œuvre est publiée en deux tomes dans la collection de la Pléiade (1997-1998, Gallimard, La Pléiade, 1951 – 1680 p.). On trouve également une bonne quantité de ses romans (2011, Gallimard, Quarto, 1024 p.). Par ailleurs, « Eloge de l’ombre » traduit par René Sieffert (2011, Verdier, 90 p.) est ressorti sous le titre de « Louange de l’Ombre » dans une traduction de Sekiguchi Ryoko et Patrick Honoré (2017, Philippe Picquier, 112 p.), mais c’est en format un peu plus grand, et écrit plus gros. Un titre inédit « Noir et Blanc » est sorti récemment, traduit par Sekiguchi Ryoko et Patrick Honoré (2018, Philippe Picquier, 304 p.)

    « Louange de l’Ombre », dans sa nouvelle version est un éloge à la beauté, (la précédente aussi), qui doit rester avec sa part d’ombres. Le texte peut paraître déroutant au premier abord. Tanizaki y traite en 16 courts chapitres, de ce qui constitue l’esthétique japonaise, et ceci e contrastant les cultures asiatiques et occidentales. Il fait pour cela référence aux concepts de « wabi-sabi », c’est-à-dire à la simplicité des objets patinés par le temps. Le caractère « sabi » est d’ailleurs gravé sur sa tombe, faisant référence au travail lent des hommes qui ont façonné l’objet. Cette notion de patine fait naturellement écho à l’ombre ou au clair-obscur qui doit entourer les choses, en opposition à un éclairage brutal à la mode occidentale. Alors tout va y passer depuis la construction, les toilettes, l’éclairage bien sûr, de même que le papier des vitres et des cloisons. On examine ensuite les ombres et naturellement la beauté des femmes.
    Cette opposition entre Occident et Orient est sous-jacente dans tout le texte « Nous autres Orientaux nous créons de la beauté en faisant naître des ombres dans des endroits par eux-mêmes insignifiants ». Et ceci dans toute la maison au sens large. «La beauté d’une pièce d’habitation japonaise, produite uniquement par un jeu sur le degré d’opacité de l’ombre se passe de tout accessoire». La part de l’ombre cache en fait le mystère qui doit se dégager des objets et permettre à son possesseur d’en saisir toute la jouissance. « Voilà de bonnes raisons pour expliquer pourquoi l’on sert aujourd’hui encore le bouillon dans un bol de laque, car un récipient de céramique est loin de donner des satisfactions du même ordre. Et d’abord parce que, dès que l’on enlève le couvercle, un liquide contenu dans une céramique révèle sur-le-champ son corps et sa couleur […] Le bol de laque au contraire, lorsque vous le découvrez, vous donne, jusqu’à ce que vous le portiez à votre bouche, le plaisir de contempler dans ses profondeurs obscures un liquide dont la couleur se distingue à peine de celle du contenant et qui stagne silencieux dans le fond. Impossible de discerner la nature de ce qui se trouve dans les ténèbres du bol, mais votre main perçoit une lente oscillation fluide, une légère exsudation qui recouvre les bords du bol vous apprend qu’une vapeur s’en dégage, et le parfum que véhicule cette vapeur vous offre un subtil avant-goût de la saveur du liquide avant même que vous en emplissiez votre bouche. Quelle jouissance dans cet instant, combien différente de ce que l’on éprouve devant une soupe présentée dans une assiette plate et blanchâtre de style occidental ! Il est à peine exagéré d’affirmer qu’elle est de nature mystique, avec même un petit goût zennique ».
    Ce gout pour le beau est en fait un appel au passé. Sans que ce retour en arrière soit vécu comme une régression. « Pour moi, j’aimerais tenter de faire revivre, dans le domaine de la littérature au moins, cet univers d’ombre que nous sommes en train de dissiper ». Retour au papier. «Il nous suffit de voir la texture d’un papier de Chine, ou du Japon, pour sentir une sorte de tiédeur qui nous met le coeur à l’aise. A blancheur égale, celle d’un papier d’Occident diffère par nature de celle d’un hôsho ou d’un papier blanc de Chine. Les rayons lumineux semblent rebondir à la surface du papier d’occident, alors que celle du hôsho ou du papier de Chine, pareille à la surface duveteuse de la première neige, les absorbe mollement. De plus, agréables au toucher, nos papiers se plient et se froissent sans bruit. Le contact en est doux et légèrement humide, comme d’une feuille d’arbre ». C’est toute une philosophie de la nature qui transparait sous la feuille de papier, rapport qui a disparu dans le papier glacé ou non, mais d’un blanc plus blanc que blanc, qui nous sert actuellement aux impressions. «De façon générale, ce qui brille trop fort ne procure pas l’apaisement de l’esprit».

    Il est intéressant à ce moment de relire l’interview de la traductrice Ryoko Sekiguchi parue dans la revue « La moitié du Fourbi » (numéro 7 d’avril 2018). Du coup j’ai commandé les quelques ouvrages de cette auteur. C’est de chez P.O.L., cela ne devrait donc pas être mal.

    J’ai peur cependant que la critique en soit reportée à fin juin. Entre temps, m’est arrivé « The Lost Empress » de Sergio de la Pava (2018, Pantheon, 624 p.). J’avais beaucoup aimé « A Naked Singularity » traduit par Claro (2016, Le Cherche Midi, 850 p.), et plus encore « Personae » (The University of Chicago Press, 216 p.). A mon sens à la construction assez étonnante. Là, c’est l’histoire de Nina Gill, la fille d’un président des « Dallas Cowboys », mais qui voit arriver le naufrage de la vieillesse. Un peu frustrée de ne pas avoir hérité de la gestion du Club, confiée à son frère, elle doit se contenter du club des « Paterson Pork », club de seconde zone du New Jersey. Le football américain vu par le bout de la lorgnette (lequel ?). On croise aussi Nuno DeAngeles, actuellement en vacances forcées à Rickers Island. Sergio de la Pava y connait bien des personnalités. Bref on va retrouver les thèmes préférés de Sergio de la Pava, en passant de la psychiatrie à la physique quantique, via Dali et Descartes.

    En attendant je découvre « Noir et Blanc », roman inédit de Tanizaki, et il y a quelques volumes de littérature japonaise de la collection « Les Belles Lettres » qui attendent.

    Publié par jlv.livres | 23 mai 2018, 19:56

Rétroliens/Pings

  1. Pingback: Corderie… | Denise Pelletier - 22 mai 2018

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