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Notes de lecture 2014, Nouveautés

Note de lecture : « À pleines dents la poussière » (Stéphane Le Carre)

« La beauté, la violence, posées sur la balance, affamées comme moi » : neuf nouvelles tendres qui tapent dur.

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A pleines dents la poussière

En juillet 2012, de fil en aiguille, une rencontre littéraire à la librairie Charybde entraînant bien d’autres rencontres de personnes toujours captivantes, un court premier roman d’un jeune auteur publié chez un petit éditeur (éditeur qui s’est hélas par la suite révélé à la fois fragile, ce qui est relativement banal, et plutôt indélicat, ce qui devrait l’être nettement moins) m’était venu entre les mains, pour un emballement immédiat : « Cavale blanche », de Stéphane Le Carre (depuis heureusement réédité chez l’avisé breton Sixto), s’imposait d’emblée comme l’un de ces textes surprenants, alliant le rythme lancinant du meilleur roman noir aux tonalités rock, la sensibilité des récits semi-autobiographiques mûrement digérés, et la poésie d’un auteur capable d’une intime proximité avec ses décors, tout particulièrement la mer et la Bretagne.

Le temps de quelques nouvelles (dans les bons recueils consacrés aux Doors et à Nirvana chez Buchet-Chastel, et surtout dans l’anthologie thématique « Version originale », consacrée au cinéma, chez Antidata), et voici la joie de découvrir un recueil entier de Stéphane Le Carre, paraissant ces jours-ci (octobre 2014) chez Antidata, justement, décidément toujours bien inspiré en défricheur de grands textes courts (en dehors des belles anthologies collectives « Temps additionnel », « Douze cordes », « Version originale » et « Jusqu’ici tout va bien », il suffit de se souvenir du recueil « Noche triste » de Stéphane Monnot, par exemple).

Life is hard. And then you die. Then they throw dirt in your face. Then the worms eat you.
Be grateful it happens in that order.
La vie est dure. Et après on meurt. Et après on te balance de la terre à la gueule. Et après les vers te bouffent. Sois reconnaissant que cela t’arrive dans cet ordre. (David Gerrold)

Dès le titre, et dès l’exergue, le ton est donné : ici, si la tendresse est indiscutablement présente, elle sera soigneusement dissimulée dans les replis et les torsions d’une vie qui ne fait pas beaucoup de cadeaux, de héros durs à la peine et ne s’en laissant guère conter, et de situations qui font rarement la part belle à la simple chance. Neuf nouvelles nous proposent de jouer avec les magies équivoques de la vie, les ironies du sort, les peurs réelles ou imaginaires d’existences précaires qui doivent pourtant parvenir, d’une manière ou d’une autre, à trouver le temps – et l’énergie – d’exister à la beauté et de danser un peu sous les bombes.

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« Barbecue à Methléem », « Fourche », « Ar vourc’h nevez (Le Bourg Nouveau) » et « Presque killed » relisent avec acuité des lieux et des sensations que le lecteur sait – ou devinera rapidement – chers à Stéphane Le Carre, puisqu’ils étaient déjà bien présents dans ses premiers textes : savoureux Ouest américain mythifié proposant son décor familier au cinéphile, mais peinant toujours à hisser sa réalité à hauteur de fiction, avec ses personnages se mentant tristement à eux-mêmes pour survivre, prendre du bon temps, et échouer piteusement dans le dur des faits, road movie rock paré à appareiller aux premiers signes favorables, mais nettement exposé au fossé du bord de route, Bretagne aux inspirations pareillement profondes mais aux décors également, plus ou moins brutalement, saccagés pour se conformer aux attentes de la modernité et du tourisme, fermes isolées toutes prêtes à engendrer paniques et visions d’horreur sous leur prosaïsme apparent – ou à servir de support trop favorable aux imaginations citadines promptes à gamberger (le spectre du « Délivrance » de Boorman n’est parfois pas très loin en ces contrées) -, trahisons, réelles ou simplement potentielles, de la part des amis (avec une étonnante touche faisant parfois songer au Kundera de « Risibles amours » qui serait devenu biker du dimanche, dans « Fourche »), désillusions lorsque l’exaltation passagère retombe et qu’il faut à nouveau affronter la vie, la vraie, d’un pas que l’on souhaite légèrement ragaillardi – mais qui le garantirait ?

L’hospitalité a ses devoirs. Tu bois le café de Carcass. Une tourbe. Quand il te roule un pétard de beu – sa production, bien entendu – tu ne fais pas ta blondasse. Tu admets ne pas en fumer souvent. Mais tu acceptes de l’allumer et d’en tirer une bouffée. C’est pour toi tout seul, mon grand. Une deuxième. Une troisième. La dernière. Cela va très vite. Une crétinerie fulgurante, la tête te tourne. Ton corps produit des calques de lui-même. Chacune de ces opérations fébriles t’affaiblit.
— Punaise, c’est du costaud, ton machin. Je me sens pas très bien.
— Je sais pas, j’en fume tout le temps
Tu fais un aller-retour à l’extérieur. Se tenir debout. Prendre l’air et la lumière. Sortir de cette taverne diabolique. Mais tu y retournes. C’est impoli d’abandonner une table et une conversation. Pense à te baisser. Le linteau. Tu es déjà trépané. Tu comprends très vite qu’il ne faut pas que tu restes là. Tes forces et ton discernement t’abandonnent. Tu commences à avoir les foies. Qu’est-ce qu’il te veut, ce mec ? Qu’est-ce qui t’a pris de venir ici ? De défier l’inconnu ?
(« Presque killed »)

Jukebox

« Bar Le Chenal » est peut-être la plus belle et la plus emblématique de ces nouvelles, dans lesquelles la musique rock, et tout particulièrement celle qui hanta l’adolescence, sert de témoin et de marqueur à une nostalgie épaisse et à une tendresse presque impalpable, décor bluesy d’un monde qui change autour de héros qui ont souvent du mal à résister et à rester debout.

Je les écoutais, l’air concentré sur l’extérieur. Ce ciel serpillère. Je les matais, coups d’œil, l’air de rien. Nos anciens. Nos pères. Nos pairs. Nos pires. Leurs préoccupations, leur langage, si étrange pour qui n’était pas du coin, me tiraient quand même des demi-sourires. Jacky, je ne sais pas trop comment, avait récupéré en héritage le juke-box d’Alain, le juke-box du Nemo. Peut-on hériter de ses enfants ? Je veux dire, vit-on pour faire une expérience aussi déchirante ou cataclysmique ? Il l’avait mis dans son commerce, Le Chenal. Comme une urne ou un ex-voto. Et dedans il y avait ces morceaux d’avant. Quand la nuit et la vie nous appartenaient. Peut-être, j’étais le dernier à mettre la pièce et faire monter un titre. Oh, y avait des merdes dans le truc. Mais elles sentaient encore aujourd’hui le bon temps. Quand Alain était là pour toujours.

« Au fond du trou », instrumentalisant la scatologie la plus effrénée pour en extraire une arme de description massive d’un certain univers abject et policé qui s’installe trop souvent au coeur des grandes entreprises, constitue sans doute, parallèlement au travail de Jean-Marc Agrati, notamment dans « L’apocalypse des homards », l’un des textes les plus aboutis que je connaisse pour appeler un chat un chat, et donc de la m… de la m…, pour s’y plonger et, surmontant l’attraction de la métaphore vers les grandes profondeurs du cloaque, s’en extraire in extremis par le pouvoir intact de la farce rabelaisienne enfin libérée.

Je retournai me visser le derche à mon fauteuil, sur le plateau. Battu par les vents contraires. L’open space, ça faisait moderne, méthode de management dernier cri. Tous les poulets en batterie sous l’oeil de Gordon, le responsable trafic. La chiourme. Pas de fouet mais le regard perçant et la langue baveuse. Une vingtaine de mecs et quelques rares nanas au look butch, dans la farce de l’âge, ça ne pouvait que chercher à glander et voler les actionnaires de leurs dividendes. Ils nous avaient foutus en équipes bicéphales, en teams comme on dit. Directeur artistique + rédac, côte à côte dans un coin de boîte aux parois de carton. De la fine fleur de branleurs à qui on demandait de dépoter les idées merveilleuses du marketing publicitaire. Sous la contrainte des vieilles carnes du métier qui avaient pris le manche du département Créa. Gestapettes à foulard et doigts embagouzés ou vieux bougons à barbe sale et rêche. « Faites-moi rêver » qu’ils disaient, au début des plan’s boards. Tu parles, ça te nouait le slip immédiatement.

Port de Pêche Lorient-Keroman (41)

« Puer le talent » pourrait être, avec sa dose parfaite de fantastique indécidable, le plus énorme clin d’œil jouissif de tout le recueil, mélange justement dosé, au charme droit issu de Lautréamont et de sa table de dissection, de l’air lorientais perpétuellement exposé aux effluves de son gigantesque port de pêche, même à l’activité aujourd’hui déclinante, et des tours et détours mythiques du succès en musique, de ces déclics que le « vrai rocker qui y croit » chasse et pourchasse au hasard des tournées, de la hargne de la scène, de l’abnégation et du talent à faire remarquer. Et un bel écho endiablé au passage aux si réussis « La nuit ne dure pas » et « Une légende » d’Olivier Martinelli.

Celui qui m’a donné le tuyau, c’est le grand Black, après le festival Front Stage dans une rutilante maison associative d’Île-de-France orientale. Lotissements coquets et champs de maïs par paquets. Moi, je m’étais contenté du tabouret de bar et du cylindre de lumière unique sur mon corps penché en avant. La boîte à rythmes cliquetait dans le noir derrière moi. Sur ma gratte, les cordes c’était mes tripes, étirées vrillées. J’étais donc dans mon trip. Jusqu’au quatrième morceau. Quand deux-trois mecs avinés ont commencé à faire du chahut et sifflé sous mon nez. Insupportable. J’étais à cran. J’ai abrégé d’un coup de rasoir sur la guitare. Me suis levé et suis sorti de scène. Élimination directe. Tant pis pour le prix, quelques heures de studio royalement offertes. Dans le public, ça couinait. Backstage, j’ai filé des coups de saton dans les murs. Quelques paroles fraîches avec l’organisation, ces enfoirés d’employés municipaux. Je suis quand même allé claquer mes tickets boisson. Je me suis donc fadé le reste de la programmation. Y avait pas de quoi griller un ampli. À part peut-être, ce grand Black au djembé, accompagné d’un bassiste, blanc et borgne. Du blues totalement improbable. Et pas du tout ma tasse de cidre a priori. Vous connaissez la blague. Quelle différence entre un oignon et un djembé ? Ben, quand on coupe un djembé en deux, y a personne qui pleure. Mais faut admettre que ce type s’y entendait pour cogner sa peau de chèvre et vous emporter dans des deltas inconnus avec l’autre bougre. Ça m’a presque surpris. Je l’ai été totalement quand il a déboulé après sa sortie de scène. Se posant comme ça au-dessus de moi. Flippant. Un vrai léopard. D’ailleurs, je sais pas pourquoi mais il dégageait une méchante odeur de félin. Un truc sauvage. J’ai reculé un peu mais j’étais bien sa cible.
— C’était pas mal, mec, ton truc-là. Du texte. De l’âme.
— Hein ?!
— Ouais, on sent que tu en veux. Mais t’as les nerfs fragiles.
— Pfff, ces connards…
— Ces connards c’est ton public. Faut les massacrer sur place, leur planter un clou dans le cœur.
Il voyait bien que j’avais pas trop envie de m’ouvrir à la causette. Mais il m’a tendu une main immense. J’ai serré. C’était froid et lisse.
— J’m’appelle Seth. Dis, t’es prêt à aller jusqu’où pour y arriver ?
— Qu’est-ce que tu veux dire ?
— Jusqu’où ?
Sa voix résonnait dure.
— Je sais pas.
— Si, tu sais.
— Jusqu’au bout, putain !
Il me regardait avec un sourire carnassier. J’ai cru lui voir des crocs jaunes et sales dans la demi-obscurité.
— Je m’en doutais. J’ai un truc pour toi.

buko

« Boukkho », démarrant comme l’un des plus grinçants et âpres compte-rendus de la vie contemporaine en temps de capitalisme exacerbé, fût-ce sous le soleil californien, se transforme magnifiquement en un éclatant hommage aux maîtres en écriture, aussi désespérants puissent-ils eux-mêmes sembler de prime abord, et en une belle déclaration d’amour aux pouvoirs rédempteurs de la lecture et de l’écriture, avec un inévitable clin d’œil ironique à un bon paquet de héros de l’amer.

— Tu m’as foutu dans la merde. Mon départ à Las Vegas a été retardé. Je dois former le nouveau, Washington. Imagine un Black taillé comme Shaquille O’Neal. Physiquement, déjà, il va marquer des points. Un expert cul-de-jatte, ça le fait pas. Je crois que Washington a le potentiel d’une vraie vermine. Dis-moi, tu as des projets pour la suite ? Si j’étais toi, je me referais une vie dans un petit coin tranquille. Colle-toi une flopée de médailles sur la poitrine et dis que tu rentres d’Irak.
— Bud, j’ai gémi, j’ai quarante ans et plus vraiment l’allure d’un première classe acnéique.
— Bouffe des boîtes de nourriture pour chien, tu choperas une belle peau de soldat puceau. J’ai eu un client comme ça. Il voulait nous faire raquer, prétextant que son traitement médical l’abîmait. Il était couvert de pustules. J’ai fait ses poubelles. Il n’y avait que ça. Vu ce qu’il s’engouffrait, je me suis toujours demandé comment ce type n’aboyait pas. On l’a saigné au tribunal. Je suppose qu’après, il a dû manger du chien, dans la rue.
— Bud, pourquoi tu fais ça ?
— Comme d’hab’, mon pote. Pas parce que c’est bien ou c’est mal, on s’en fout, mais parce que je peux le faire.
J’en avais assez de son galimatias. J’ai signé. On m’avait pris ma jambe. Pourquoi pas mon boulot ?

Ghost Dog

« La voie du pétanquiste », enfin, entre directement dans mon petit panthéon personnel des grandes, des très grandes, nouvelles. Mariage ô combien improbable (et donc particulièrement jubilatoire) du plus inspiré de tous les films de Jim Jarmusch et de l’art controversé de la pétanque, dans ce décor des Buttes-Chaumont où rivalisent jeunes chômeurs, vieux immigrés blanchis sous le harnais, féroces et néanmoins bonhommes commerçants, retraités que l’on pourrait croire cannibales tant est intense leur appétit d’en découdre, ce texte offre un somptueux conte urbain où la Voie du Sabre, restant bien métallique, s’est toutefois convertie à la boule Obut.

J’avais dû ralentir, curieux. Le grand type m’a regardé.
— Salut, mec. Ça t’intéresse une petite partie ? Je me fais chier comme un rat mort, tout seul.
— Ben, euh…
— Allez, quoi. Il est pas si tard.
J’ai hoché la tête en signe d’approbation. En face de chez moi, j’avais fait le plus dur. Au plumard quand je le voudrais.
— Je m’appelle Patrick. Trick, pour tout le monde. Et toi ?
— Erwan.
— Bon, tu connais le truc ou je t’apprends ?
— Je connais, c’est bon.
— Alors choisis ta triplette et on y va.
J’ai joué du mieux que j’ai pu. Sans la ramener. Mais Trick était bien plus fort que moi. Il m’a mis 13-5. Dans les platanes, au dessus de nos têtes, les merles, déboussolés par la nuit fausse de la ville, me moquaient. J’avais eu le temps d’observer le grand Trick. Il faisait un peu flipper, le bestiau. Barbe éparse, cheveux lustrés par un suint de saleté. Veste en jean et pantalon de survêtement noir, trois bandes blanches sur le côté. Des Converse cerise aux pieds. Et son regard glacé. Bleu ? Vert ? La demi-obscurité m’empêchait de le dire. Évidemment, je n’ai pas pu refuser la revanche. Question d’honneur.
Trick jouait très concentré. Cela faisait toutefois un moment qu’il marmonnait. J’ai demandé :
— Qu’est-ce tu dis ?
— « Un vrai Samouraï consacre tout son temps au perfectionnement de lui-même. C’est pourquoi, l’entraînement est un processus sans fin ».

Un recueil parfait pour, comme le dit Lavilliers dans « Kingston », goûter la beauté et la violence, bien affamées, et pour jouir de la farce déchaînée qui évite de sombrer dans la mélancolie totale, au cas où, « bousculant les abords, la ville, là-bas, aurait grandi, et pas vous » (in « Ar vourc’h nevez (Le Bourg Nouveau) »).

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À propos de Hugues

Un lecteur, un libraire, entre autres.

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