La seizième enquête de Montalbano, incursion réussie dans les milieux huppés siciliens.
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Publiée en 2007, la quinzième enquête de Salvo Montalbano renoue avec le souffle qui avait fait un peu défaut, pour la première fois, dans l’enquête précédente.
Par le biais de chevaux de course, et notamment du massacre, par hasard, de l’un d’eux quasiment sur le perron de sa résidence en bord de plage, le commissaire sicilien fréquente plus avant la « bonne société » sicilienne, riche et aristocratique, qu’il n’avait jusqu’ici fait qu’effleurer grâce à son amie Ingrid, aussi époustouflante ici qu’à l’accoutumée. On note des éléments d’ambiance que ne renierait pas nécessairement Giuseppe Tomasi di Lampedusa… La discrétion de Livia tout au long de ce volume soulage aussi le lecteur (en tout cas, me soulage !), même si cette absence relative est aussi le symptôme de l’ensemble des doutes liés à l’âge venant qui assaillent désormais régulièrement Salvo.
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« À ce moment, il sembla qu’on eut mis une bombe de forte puissance derrière la porte, laquelle, s’ouvrant à la volée et allant battre violemment contre le mur, amontra Catarella recroquevillé à terre avec deux enveloppes à la main.
– La poste, j’étais en train d’apporter, dit Catarella, mais ça m’a glissé des mains.
Les trois hommes présents dans le bureau essayèrent de se reprendre de leur frousse. Ils se regardèrent et s’accomprirent au vol. Ils n’avaient que deux possibilités devant eux. Ou bien procéder à une exécution sommaire de Catarella ou bien faire mine de rien. »
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